La Journée internationale du trouble développemental du langage a également lieu le 20 octobre. M. Gosselin souhaitait que l’hôtel de ville de Saint-Hyacinthe soit illuminé en mauve ou en mauve et jaune, couleurs représentant le mouvement de sensibilisation au TDL, pour l’occasion. Toutefois, la Ville ne dispose pas de l’équipement nécessaire pour prendre une telle initiative.
Âgé de 31 ans, François Gosselin a reçu le diagnostic de TDL à l’âge de 4 ans. Il lui a fallu sept ans pour réussir son français de première secondaire. Il a finalement terminé ses études secondaires en réalisant un parcours de trois ans à la formation aux adultes. « Malgré les difficultés que j’ai pu rencontrer jusqu’à présent, je suis très fier du chemin parcouru », a-t-il déclaré.
Il y a 13 ans, M. Gosselin a commencé à s’impliquer pour faire connaître ce trouble. Puis, il y a un an, il a lancé son entreprise, François et son TDL, pour offrir des conférences à ce sujet partout au Québec. Il y vulgarise ce trouble qui touche 7 % de la population québécoise, ce qui représente environ 4000 personnes dans une ville de la grosseur de Saint-Hyacinthe, et y raconte son parcours. Il compare le TDL à un accident vasculaire cérébral (AVC) survenu à la naissance faisant en sorte de transformer la langue maternelle en langue étrangère.
M. Gosselin travaille aussi au développement de la recherche sur le TDL avec le Laboratoire CLEA (communication et langage chez l’enfant et l’adolescent) de l’École d’orthophonie et d’audiologie de l’Université de Montréal.
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