C’est moins de cinq mois après son élection que la pandémie a frappé le Québec. « Nous avons appris à la dure. Ce fut une gestion de crise bien prenante », s’est souvenu le député. Il a d’ailleurs créé une cellule de crise par Teams réunissant les élus des trois paliers gouvernementaux pour bien se relayer les cas urgents. Il est aussi très soulagé d’avoir pu secourir une quarantaine de citoyens pris à l’étranger au début de la pandémie, dont une quinzaine d’élèves de l’École secondaire Saint-Joseph et leurs trois accompagnateurs pris au Sénégal dans le cadre d’un voyage humanitaire.

De façon plus globale, son équipe a répondu à plus d’un millier de demandes d’information et a vulgarisé continuellement les programmes d’aide mis en place. De plus, une cinquantaine de dossiers liés à la Prestation canadienne d’urgence ont été débloqués et plus de soixante entreprises ont été appuyées dans leurs démarches pour obtenir du financement d’urgence. Des milliers de dollars ont également été débloqués afin d’aider les organismes communautaires, particulièrement les banques alimentaires et les médias locaux.

Le député a aussi tenu à souligner qu’il n’a pas seulement vécu la crise de la pandémie, mais également la crise des passeports à l’hiver 2022.

« Ça m’a apporté un défi extrêmement stimulant et obligé à être beaucoup plus en contact avec les gens. Je sens la satisfaction des électeurs. Ils me disent qu’ils me trouvent accessible. Je veux continuer à tendre une oreille attentive à nos concitoyens. Je travaille pour le vrai monde. Je ne veux pas devenir ennuyant comme politicien. Je veux toujours garder un côté original. Je suis d’une nouvelle génération en politique et je crois qu’il est important de ne pas tomber dans les vieilles façons de faire. »

Des dossiers chauds

Plus localement, l’élu a contribué à faire débloquer des dossiers importants pour certains habitants de la région. Par exemple, il a fait apporter une modification concernant la ville d’attache de certaines résidences de Saint-Barnabé-Sud. Elles étaient identifiées comme étant situées à Saint-Hyacinthe, ce qui pouvait occasionner des conséquences graves, notamment en lien avec les délais d’intervention des services d’urgence. Un couple de Maskoutains originaires du Mexique a aussi évité la déportation à minuit moins une après que le député est allé demander au ministre de l’Immigration d’utiliser son pouvoir discrétionnaire.

Plusieurs dossiers sont également toujours en cours et le député a tenu à souligner qu’ils ont avancé et qu’il souhaite continuer à les porter. Il s’agit, entre autres, du dossier de la sécurité routière à l’intersection du Grand Rang et de la route 116 à Sainte-Madeleine. Deux pétitions ont été déposées par Simon-Pierre Savard-Tremblay, car la première avait été rendue caduque par le déclenchement de la campagne électorale de 2021. Selon le député, il a réussi à ce que le Canadien National (CN) cesse de faire la sourde oreille et le ministère des Transports travaille actuellement sur le dossier.

La sécurité nautique sur les rivières Yamaska et Noire et la question de l’érosion des berges ont aussi été mises de l’avant par la création d’un comité. Ce comité regroupe l’Organisme de bassin versant de la rivière Yamaska (OBV Yamaska), les municipalités de Saint-Hyacinthe, de Saint-Pie, de Saint-Damase et de Saint-Césaire, les MRC des Maskoutains et de Rouville et la députée de Shefford, Andréanne Larouche. Les étapes de consultations et de sensibilisation ont été complétées cet été.

La création de logements abordables a également débuté avec deux projets de 21 unités chacune sur les rues Saint-Antoine et Girouard. Toutefois, les besoins sont encore grands et des investissements ponctuels fédéraux devraient être réalisés.