« Parkinson Québec compte déjà douze régions. Ce genre d’organisme a pour objectif de rendre service aux personnes vivant avec le Parkinson et on a créé cette antenne à Saint-Hyacinthe pour être plus proches de ces gens et connaître leurs besoins », a souligné Nicole Rouillier, vice-présidente de Parkinson Montérégie.

Au Québec, 22 000 personnes sont touchées par la maladie de Parkinson. Diagnostiquée en 2017, Flore Barrière, responsable de l’implantation et du suivi du pôle de services de Saint-Hyacinthe, a pu apprivoiser sa maladie grâce à Parkinson Québec. Établie à Saint-Hyacinthe, elle dit avoir eu de la difficulté à faire face à la maladie puisqu’aucun organisme spécialisé en la matière ne s’y trouvait. Elle a donc eu l’idée de lancer cette initiative pour qu’un plus grand nombre de personnes concernées puisse bénéficier des services offerts par l’organisme, comme l’accompagnement, le soutien et le contenu informatif qui est adapté et efficace. « Parkinson Montérégie offre des services de proximité. On compte créer trois autres pôles. On a commencé par Saint-Hyacinthe et on a l’intention de lancer deux pôles supplémentaires prochainement », a-t-elle précisé.

En mars 2021, Québec a reconnu le lien entre les pesticides et la maladie de Parkinson. Le gouvernement a annoncé l’inclusion de cette maladie à la liste des maladies professionnelles reconnues par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). « Dans une région agricole comme Saint-Hyacinthe, la maladie de Parkinson atteint les personnes en contact avec les pesticides et c’est reconnu par la loi. Il y a probablement une masse critique dans cette région. On s’est donc dit qu’il fallait aider ces gens et connaître leurs besoins », a fait savoir Mme Rouillier.

L’objectif de Parkinson Montérégie, c’est d’offrir de l’aide aux gens confrontés à la maladie pour qu’ils puissent mieux vivre avec cet obstacle et qu’ils profitent pleinement de la vie. « On offre de la compassion, de l’entraide et de l’engagement. De notre côté, toutes ces valeurs donnent un sens à ce qu’on fait et on redonne au suivant », a-t-elle indiqué.

En plus de soutenir les personnes atteintes et de leur rappeler qu’elles ne sont pas seules, l’organisme suggère qu’il est possible d’agir de manière positive sur les répercussions de la maladie et de retrouver un certain équilibre. L’activité physique s’avère être une mesure efficace qui permet de ralentir la progression de la maladie. Les relations interpersonnelles favorisent aussi le maintien d’une vision positive de la vie. « C’est une maladie évolutive. Avoir un réseau social et faire une activité sportive permet de ralentir le développement de la maladie », a ajouté Nicole Rouillier.

Plusieurs activités sont disponibles comme des exercices adaptés, des groupes de soutien, des jumelages, des conférences, des rencontres et bien plus encore. Pour tout savoir sur ce nouvel organisme, une rencontre d’information se déroulera le 2 décembre à 13 h 30 à la bibliothèque de Sainte-Rosalie. Pour confirmer votre présence ou obtenir plus d’informations, il est possible de consulter le site Internet de Parkinson Québec ou de contacter Flore Barrière au barflore1@cgocable.ca ou Nicole Rouillier au nicolerouillier@ gmail.com.