L’an passé, les quartiers Saint-Joseph et Douville ont fait partie d’un projet pilote et y adhéreront à nouveau. C’est un succès, assurent les élus. C’est donc pour cette raison que trois autres conseillers ont accepté de se soumettre au projet pilote cet hiver.
« Ça prenait du courage politique pour accepter d’adhérer au déneigement écologique. Le rapport qui nous a été fait cet été était très positif. Je suis heureuse de voir des collègues emboîter le pas », souligne la conseillère municipale du quartier Saint-Joseph, Mélanie Bédard.
LE COURRIER a demandé à consulter ce rapport à son tour, mais la demande a été considérée en vertu de la Loi sur l’accès aux documents d’organismes publics.
Le déneigement écologique consiste à remplacer les sels de déglaçage par des abrasifs, soit des petites pierres fracturées. Sur les boulevards, les artères principales et les rues collectrices principales ou secondaires, un mélange de sels et d’abrasifs est utilisé. Saint- Hyacinthe continue d’épandre un mélange de sels de déglaçage et d’abrasifs sur les trottoirs.
À l’hiver 2022-2023, la Ville a utilisé 4100 tonnes métriques de sels de déglaçage comparativement à 7099 tonnes métriques l’année précédente. Selon le Service des communications, le projet pilote a permis d’économiser 280 377 $ en 2022-2023. L’année précédente, l’achat de sels de déglaçage avait représenté une dépense de 663 686 $.
« Jusqu’à l’année dernière, Saint- Hyacinthe figurait parmi les villes québécoises utilisant le plus de sels de déglaçage, ce qui n’est pas anodin sur le plan environnemental », a-t-on fait remarquer.