Le protocole d’entente du projet W.- Laurier a été entériné à la séance du conseil du 20 novembre. Ce protocole prévoit tous les aspects techniques, comme la disposition des rues, la construction d’une station de pompage et les infrastructures souterraines municipales. Les plans et devis seront élaborés au cours de 2024 pour une première pelletée de terre à l’automne 2024, c’est du moins ce qui est souhaité par la Ville.

« C’est une grande nouvelle en matière de logements à Saint-Hyacinthe. En tant que maire, je me réjouis de ce projet. Il permettra d’augmenter le nombre de logements disponibles sur le territoire maskoutain ainsi que son taux d’inoccupation. Il tient compte des espaces boisés et offre un milieu de vie attrayant », affirme le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard.

Les terrains où se réalisera le projet W.-Laurier appartient à une société en commandite, dont l’un des administrateurs se nomme Jacques Renaud, aussi propriétaire d’une entreprise de taille de haies à Longueuil. Au moment de mettre sous presse, il n’avait pas été en mesure de répondre au COURRIER.

Le projet sera construit en trois phases aménagées sur un terrain de 119 604 m2, soit l’équivalent d’environ 21 terrains de football. Au cours de la première phase, 202 logements locatifs devraient être construits dans 13 bâtiments. À ce stade-ci, le maire n’a pas été en mesure de savoir si on y trouvera des logements abordables.

La troisième phase se situe encore en zone de réserve et n’est pas encore accessible à la construction. On pourrait y trouver des maisons unifamiliales, mais rien n’est coulé dans le béton, nous dit-on.

Des arbres devront être coupés, reconnaît M. Beauregard, sans en connaître le nombre. Toutefois, il se réjouit qu’un boisé soit protégé au cœur du quartier. En tout, trois espaces verts subsisteront au développement. Le projet présenté en est à la dixième mouture. Le projet Palardy est d’ailleurs l’ancêtre de ce projet. « Le premier projet proposé, le promoteur rasait tout. Il n’y avait plus d’arbres et de milieux humides. On les a fait évoluer », assure M. Beauregard.

La rue qui traversera le quartier se nommera l’avenue André-Champagne en l’honneur de l’ex-sénatrice, députée et comédienne originaire de Saint-Hyacinthe. La Ville devra aménager une nouvelle intersection qui se composera de la route 116 et de l’avenue Andrée-Champagne. Même si la Ville sera le maître d’œuvre, les coûts estimés à 1,4 M$ seront assumés par le promoteur et le ministère des Transports du Québec.

La construction de la station de pompage, qui devrait se faire au moment de la deuxième phase, sera aussi la responsabilité financière du promoteur.