« Il y a une urgence de sauver les collections, a soutenu le directeur général d’Expression, Marcel Blouin. Tant d’organismes, de paroisses et de communautés ferment et veulent, dès maintenant, léguer leurs objets et leurs archives. »
Cela dit, l’espace pour les entreposer commence déjà à manquer. Présentement, les œuvres d’art contemporain sont conservées au Marché public, tandis que les objets régionaux sont gardés à l’ancienne infirmerie du monastère du Précieux-Sang.
« Ce n’est pas l’idéal, a poursuivi M. Blouin. La Ville doit bouger plus vite dans ce dossier des collections, sinon nous allons échapper des objets régionaux significatifs. »
Le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard, s’est dit bien conscient de cet enjeu. Des démarches avaient déjà été entreprises pour trouver un lieu qui conviendrait à l’entreposage de ces objets, mais elles n’ont pas donné de résultat jusqu’à maintenant. La Ville avait notamment ciblé le bâtiment du bureau de poste de la rue Girouard Ouest, mais l’idée a été abandonnée.
« On est en train de regarder avec [Expression] ce qu’on pourra faire avec les collections. Pour l’instant, il y en a une partie au monastère. Éventuellement, on voudrait trouver un endroit qu’on louerait pour entreposer les collections, mais on ne peut pas mettre ça n’importe où. Il y a plusieurs critères à respecter au niveau de la température et du niveau d’humidité. Ce n’est pas simple », confie le maire.