L’année 2023 n’a pas encore poussé son dernier râle que déjà nos yeux se tournent vers la nouvelle année. C’est le lot cruel de chaque cuvée de fin de calendrier traînant ses événements marquants comme des boulets. Avant que la planète ne complète sa révolution autour de notre astre, nous voulons tourner la page sur les catastrophes et les désastres avec l’espoir qu’ils ne reviennent pas, même si certains continueront de nous hanter, comme le spectre de la guerre et ses calamités. Pour conjurer le mauvais sort, c’est le moment de se souhaiter du bien, du mieux ou à défaut de mieux, du « pas pire ».
Je vais donc commencer par vous souhaiter la santé. Même si le ministre de la chose en question nous assure que « le système ne s’est jamais si bien porté, MAIS PAR PITIÉ N’ALLEZ SURTOUT PAS À L’URGENCE!!! ». On dirait que lui aussi vous souhaite de ne pas tomber malade.
Je vous souhaite du temps. Pas pour faire du jardinage, du bricolage, de l’ouvrage ou pire encore, du magasinage, mais du temps pour faire du niaisage. Du temps à ne rien faire. Que le temps s’arrête dans nos vies qui vont trop vite où nous brûlons toutes nos chandelles par les deux bouts, où même celles qui ne sont pas encore produites sont déjà consumées à crédit. Moi, cette année, c’est pas du poids que je vous souhaite de perdre, c’est du temps.
Aussi, je nous souhaite de l’entraide, du respect et de l’empathie. Je souhaite que les banques alimentaires n’existent plus, que les militaires doivent quêter de quoi guerroyer et qu’on laisse les enfants tranquilles une bonne fois pour toutes. Et qu’enfin, tous les milliardaires qui tirent profit des horreurs de la guerre se paient un ultime voyage : visiter le Titanic en sous-marin cheap.