La transaction symbolique, au coût de zéro dollar, s’est concrétisée l’automne dernier. Selon l’évaluation commandée par la Municipalité avant d’acheter la bâtisse, la valeur de reconstruction s’élève à 2 066 000 $. Ce geste symbolique permettra à la Municipalité de développer davantage de services et d’activités pour ses résidents.
Saint-Barnabé-Sud était déjà locataire depuis 2016 des installations. Les bancs d’église avaient été retirés, une cuisinette avait été aménagée et l’espace était parfois utilisé comme gymnase par l’école primaire aux Quatre-Vents. La Municipalité s’était prémunie d’un droit de premier regard si le Diocèse de Saint-Hyacinthe procédait à la fermeture de l’église.
« L’an passé, le Diocèse a manifesté son intérêt de fermer l’église. C’est l’unique salle que les citoyens et organismes peuvent louer à Saint-Barnabé. On ne voulait pas laisser ce bâtiment aux mains de promoteurs. Maintenant, c’est la Municipalité qui gère entièrement la salle. On a donc l’intention de développer l’offre d’activités », mentionne la directrice générale de Saint-Barnabé-Sud, Linda Normandeau.
Cette dernière ajoute que d’autres améliorations sont à prévoir. « On ne connaît pas encore les sommes qui seront investies. On est conscients qu’il y aura des travaux et on est en train d’évaluer le coût des mises aux normes. La Municipalité va évidemment se tourner vers des subventions », poursuit-elle.
En 2016, le projet de réaménagement a représenté une dépense d’environ 90 000 $, dont 50 000 $ provenaient du Fonds du Pacte rural de la MRC des Maskoutains. La Municipalité et l’école aux Quatre-Vents avaient injecté respectivement 15 000 $ et 5000 $.
La Fabrique de Saint-Barnabé-Sud pourra y célébrer des funérailles, sur demande, au cours des 10 prochaines années pour les résidents et anciens résidents de Saint-Barnabé-Sud sans frais de location. Toutes les autres activités religieuses ont cessé.