« Nous avons sélectionné Qarbonex sur la base de son expérience et de sa présence en Montérégie », a mentionné Damien Tholomier, directeur général de la Coopérative régionale d’électricité de Saint-Jean-Baptiste-de-Rouville.
« L’annonce d’aujourd’hui reflète notre engagement envers une approche collaborative, où les partenariats locaux jouent un rôle clé dans la réussite des projets. Nous sommes convaincus que ce projet de développement durable aura un impact positif pour la communauté », a déclaré Benoit Paré, président-directeur général de Qarbonex.
Le mandat déjà débuté s’échelonnera jusqu’à la mi-avril. Il inclura la réalisation de l’ingénierie préliminaire qui permettra de cibler les équipements nécessaires en vue du traitement des matières organiques et de faire les plans et devis préliminaires qui permettront de lancer des appels à proposition pour les fournisseurs principaux. Des appels d’intérêt auprès des fournisseurs d’équipements principaux, tels que les cuves de digestion et l’unité de purification, seront aussi lancés. Ils auront pour but de préciser les coûts du projet. Une analyse économique sera aussi effectuée pour évaluer la rentabilité du projet.
Cette étude de faisabilité et bien d’autres, notamment en collaboration avec Énergir, permettront à la Coopérative de faire une demande de subvention dans le cadre du volet 2 du Programme de soutien à la production de gaz naturel renouvelable du gouvernement du Québec à la fin de l’année. Cette subvention permettra de financer le projet et pourrait s’élever jusqu’à 15 M$. La Coopérative a déjà reçu 300 000 $ dans le cadre du volet 1 du programme pour la réalisation des études qui lui coûteront beaucoup plus que cette somme. Toutefois, l’étude de faisabilité seule n’atteint pas ce montant. En fait, le gouvernement paye jusqu’à 75 % du montant des études jusqu’à concurrence de 300 000 $. Une coopérative agricole sera aussi formée avec des producteurs éventuellement.
La nouvelle demande d’autorisation auprès de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) n’a pas encore été acheminée, mais toutes ces démarches permettront de bien l’appuyer. Rappelons que la Coopérative avait reçu un refus de la CPTAQ le 28 août en raison de la perte de sols ayant un très bon potentiel agricole. « L’intégration d’une telle utilisation industrielle dans ce milieu porterait atteinte à l’homogénéité de la communauté agricole et pourrait créer un précédent susceptible de générer un effet d’entraînement pour des demandes similaires », avait indiqué la CPTAQ.