Pour marquer le coup, un spectacle sera présenté devant une salle comble au restaurant Le Parvis, samedi. L’auteur-compositeur-interprète « émergent » y interprètera les six chansons du mini-album, qui vogue entre la bossanova, le manouche et la valse folk.

« La musique m’a toujours habité, confie Guy Giroux. La vie a fait en sorte que c’est juste maintenant que je vais vivre ça. Mais il n’y a pas d’âge pour accomplir sa passion. Les planètes sont alignées maintenant. »

Il y a quelques années, le musicien – qui manie autant la guitare à six cordes que celle à douze cordes – avait monté un hommage à Harmonium le temps d’un spectacle, au Parvis justement. Il compte d’ailleurs plusieurs expériences de scène en tant qu’interprète. Mais cette fois, ce sont ses propres chansons qu’il défendra.

Celles-ci ont pris naissance à la suite d’une formation de la Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec (SPACQ) à laquelle le Maskoutain avait participé au début de 2023.

« Ça a déclenché un boum créatif », lance Guy Giroux.

La chanson « Charlie », qui fait référence au surnom de son père, a donné le ton à ce projet. Ce morceau aborde les choses que le sexagénaire aurait aimé dire à son paternel. Le titre du mini-album, Donne moé un gin, est d’ailleurs tiré des paroles de cette chanson, un clin d’œil à la boisson favorite de son père.

Quatre autres pièces ont été composées par l’artiste autodidacte par la suite. Pour compléter le mini-album, une chanson qu’il avait écrite par le passé s’est greffée aux plus récentes.

Une subvention obtenue du Conseil de la culture de Saint-Hyacinthe l’a aidé à mener son projet jusqu’au bout.

Pour l’enregistrement, Guy Giroux s’est tourné vers son cousin, Christian Genest, un musicien professionnel qui a un studio (Les Pelleteurs de nuages) chez lui. Ce dernier a également assuré la réalisation du mini-album, en plus d’y jouer de différents instruments. « Il a fait les arrangements et il a vraiment donné d’autres couleurs aux chansons. Il a amené une tout autre dimension au projet », affirme le Maskoutain.

Guy Giroux a d’ailleurs été bien entouré dans les différentes sphères de la création du mini-album, mais aussi en vue du spectacle de lancement. Grâce à des contacts, il a eu accès à des équipements audio et visuels de grande qualité. « D’un simple petit lancement, c’est rendu une production imposante avec des gens compétents », se réjouit-il.

Cet esprit collaboratif s’étend même à l’image de son album puisque la pochette met en valeur une œuvre de l’artiste visuelle maskoutaine Isabelle Tellier.

« Ce sont tous des gens qui étaient proches et qui ont voulu embarquer dans mon histoire », affirme avec reconnaissance l’auteur-compositeur-interprète.

Lors du lancement de Donne-moé un gin, Guy Giroux sera accompagné sur scène de Christian Genest (guitares), de Thierry Cotton (saxophone, banjo et guitare), d’André Asselin (basse) et de Jérémy Pagé (batterie). Grâce à la collaboration de la Distillerie Cherry River, les spectateurs pourront même goûter à un dry gin qui reprendra la recette favorite du père du musicien.

En plus d’être disponible pour l’écoute en ligne, le mini-album aura droit à une version physique créative avec l’insertion d’une clé USB – contenant les fichiers audio des chansons – dans une pochette de CD. Pour plus d’information, il est possible d’entrer en contact avec Guy Giroux par courriel : guygirouxaci@gmail.com.