Ses œuvres évocatrices invitent à la réflexion sur des sujets chauds de l’actualité. Son exposition fait d’ailleurs le constat, peu reluisant sans être déprimant, d’un monde en plein bouleversement : changements climatiques, guerres, inégalités sociales, exode de populations, etc.
« Mes préoccupations sont un peu celles de tout le monde, je crois, de ce qui va mal dans notre monde. Pour ma part, il s’agit tout de même de préoccupations qui sont grandissantes depuis une dizaine d’années. Auparavant, les sujets de mes tableaux étaient un peu plus légers », explique Denise Campillo.
La peinture est le moyen d’expression qu’elle privilégie pour aborder ses sujets. Ses œuvres acryliques, surtout figuratives, entrecroisent également un style abstrait et s’inspirent de photographies, d’objets, de collages et d’événements réels.
En plus de porter le chapeau d’artiste, Denise Campillo est une enseignante, une traductrice scientifique, une militante pour la protection de l’environnement et la justice sociale ainsi qu’une femme engagée sur la scène culturelle de la région.
L’artiste est née en Algérie et elle a grandi en France avant de prendre racine au Québec dans les années 1980. Elle habite aujourd’hui à Roxton Falls.
L’exposition L’état du monde, qui a déjà eu droit à un vernissage à la bibliothèque Sainte-Rosalie au début mai, aura droit à un second vernissage le 1er juin, de 14 h à 17 h, après son transfert à la bibliothèque T.-A.-St-Germain. Mme Campillo est également présente sur place tous les samedis pour discuter de ses œuvres avec les visiteurs.