C’est VSG Constructions qui est derrière cette initiative qui vise à créer 24 nouveaux logements, soit seize 4 1/2 et six 5 1/2, afin de répondre à la demande grandissante de logements dans le village. L’entreprise appartient à Vincent S. Gaudette, qui réside à Saint-Simon et qui y est pompier volontaire depuis 14 ans. Il est appuyé dans ce projet par sa conjointe Sabrina Nault, la propriétaire des trois garderies Zirafo à Saint-Hyacinthe, de la sœur de celle-ci, Julie Nault, et du charpentier-menuisier Rudy Vermette. Tous résident à Saint-Simon.
C’est le quatuor qui a choisi le terrain sur la rue Principale à proximité de la rue Saint-Édouard et l’a acquis d’un citoyen en avril. La Municipalité avait d’abord approuvé le projet à l’automne parmi plusieurs scénarios possibles présentés par VSG Constructions. La seule condition était de conserver la demeure patrimoniale installée sur le terrain. Ce dernier a déjà accueilli un abattoir, puis a servi de garage pour entreposer des autobus scolaires. « Le zonage du terrain nous permettait plusieurs possibilités, soit commerciales ou résidentielles. Puisque ce terrain est situé au cœur du village et qu’il y a un besoin criant de logements, nous avons opté pour un projet résidentiel. Notre objectif est de créer des unités chaleureuses dans un environnement sécuritaire, paisible et tranquille », a déclaré Sabrina Nault.
Bien que consciente de l’opposition de certains résidents du voisinage, Mme Nault a assuré que le projet avait été conçu de façon à ne pas les incommoder. Elle a expliqué que la porte d’entrée et les portes-fenêtres feront face au stationnement. Les balcons des locataires leur donneront donc une vue vers l’intérieur du développement résidentiel.
Le maire de Saint-Simon, Simon Giard, s’est montré assez confiant que le projet voie le jour même si des résidents du voisinage l’ont interpellé lors de la séance du conseil du 7 mai pour lui faire savoir leurs réticences. C’est à ce moment que la Municipalité a adopté le projet de résolution concernant le projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) pour ces multilogements.
À la suite de la consultation publique du 4 juin, les citoyens qui s’opposent au projet pourront signer un registre pour tenter de le bloquer.
Fait à noter, un citoyen a également fait une publication de façon anonyme sur le groupe Facebook Résidents, résidentes de St-Simon-de-Bagot pour dénoncer ce développement. « Le voisinage n’est pas habitué à de tels projets, mais c’en est un beau », a soutenu le maire.