27 juin 2024 - 03:00
Le Centre Louise Bibeau veut construire une maison de vie
Par: Adaée Beaulieu
Le Centre Louise Bibeau fera l’acquisition, d’ici la fin de l’année, du terrain voisin appartenant aux Sœurs de la Présentation de Marie dans l’espoir d’y construire une maison de vie pour des adultes vivant avec une déficience intellectuelle. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le Centre Louise Bibeau fera l’acquisition, d’ici la fin de l’année, du terrain voisin appartenant aux Sœurs de la Présentation de Marie dans l’espoir d’y construire une maison de vie pour des adultes vivant avec une déficience intellectuelle. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le Centre Louise Bibeau de Saint-Hyacinthe, une maison de répit communautaire autonome répondant aux besoins des familles vivant avec au moins une personne ayant une déficience intellectuelle, fera l’acquisition d’ici la fin de l’année du terrain voisin appartenant aux Sœurs de la Présentation de Marie. Il s’agit d’un premier pas vers la construction d’une maison de vie pour des adultes vivant avec une déficience intellectuelle.

C’est Julie Marcotte, dont le frère Paul, âgé de 43 ans, est trisomique, qui a fait part de ce projet ambitieux qu’elle caresse depuis qu’elle s’est jointe au conseil d’administration de l’organisme il y a trois ans. Un an auparavant, ses parents, chez qui habite son frère, avaient été confrontés à des problèmes de santé et avaient réalisé qu’ils ne pourraient pas toujours s’occuper de lui.

Ils ont donc regardé les différentes options disponibles et aucune ressource de ce type n’existait dans la région. Habituellement, les cas urgents sont envoyés dans des familles d’accueil, mais puisqu’il en manque, les délais sont longs, puis son frère n’est pas considéré comme prioritaire. Autrement, les personnes ayant une déficience intellectuelle peuvent être accueillies dans des CHSLD, mais ces milieux ne sont pas adaptés à une clientèle plus jeune.

Actuellement, le Centre Louise Bibeau offre du répit occasionnel aux parents. Paul le fréquente une à deux fins de semaine par mois et pendant deux semaines l’été.

Selon Mme Marcotte, une maison de vie serait le milieu qui ressemblerait le plus à vivre au sein d’une famille, comme le modèle de la Maison Véro & Louis.

Pour l’instant, le Centre Louise Bibeau dispose de l’argent nécessaire pour acquérir le terrain, la plus grosse étape à franchir. Les Sœurs ont accepté de le vendre à un prix sous la valeur du marché. Ensuite, l’organisme devra trouver les fonds nécessaires pour construire le bâtiment sur le terrain de 1200 mètres carrés. Il pourrait accueillir 10 résidents de façon permanente et deux occasionnellement ou dans des situations d’urgence.

Afin d’y parvenir, une campagne de financement sera lancée à l’hiver 2025. Le Centre désire aussi obtenir des subventions gouvernementales. Les premières ébauches du projet de construction seront aussi réalisées à ce moment. Actuellement, Julie Marcotte, qui est à la tête du comité qui pilote le projet, ne sait pas combien coûtera cette construction, mais souhaite qu’elle sorte de terre le plus rapidement possible.

D’ici là, des comités ont été formés à l’assemblée générale annuelle de l’organisme, le 17 juin, pour faire avancer le projet. Les citoyens sont invités à se mobiliser pour qu’il voie le jour, les parents qui s’impliquent étant déjà surchargés en s’occupant de leur enfant ayant une déficience intellectuelle.

image

Une meilleure expérience est disponible

Nous avons détecté que vous consultez le site directement depuis Safari. Pour une meilleure expérience et pour rester informé en recevant des alertes, créez une application Web en suivant les instructions.

Instruction Image