Herbe à poux… Atchou! C’est parce que des milliers de personnes sont allergiques à cette plante qu’une quinzaine d’adolescents de la Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) s’acharnent depuis plus de 12 ans à l’arracher. Son pollen microscopique se propage même à l’intérieur de nos maisons. Il n’y a rien d’étonnant à cela lorsque nous savons qu’un pied d’herbe à poux peut émettre plus d’un milliard de grains de pollen.
Pourquoi y en avait-il près de chez vous? C’est qu’elle fait partie des plantes colonisatrices qui s’installent là où le sol a été récemment mis à nu d’une quelconque façon; elle prend l’espace libéré. C’est aussi pourquoi elle s’installe souvent entre le trottoir et l’asphalte de la rue.
Pourquoi les jeunes ont-ils laissé un accroche-porte? C’est le moyen de sensibilisation choisi, car reconnaître cette plante doit faire partie de la culture populaire. Comme tout le monde sait différencier le pissenlit de la rose, chacun doit pouvoir identifier l’herbe à poux – qui n’est pas de l’herbe à puce – afin de pouvoir participer à son éradication et contribuer à une meilleure santé pour tous.
À Saint-Hyacinthe, le groupe est chapeauté par Espace carrière, et la Ville subventionne les jeunes pour ce travail en particulier.
L’herbe à poux… Atchou! Excusez! Il est grand temps de l’arracher. Grâce au travail des jeunes, certains secteurs où il y en avait beaucoup en sont maintenant exempts. En utilisant Internet, on peut se faire rapidement l’œil pour la détecter facilement. Merci de participer vous aussi.
Céline Lussier Cadieux, formatrice herbe à poux pour la CIEC