L’immeuble de la rue des Cascades au centre-ville de Saint-Hyacinthe, qui appartient à Carole Beaudoin, celle qui a ouvert le commerce en 2014 avant de céder le fonds de commerce à son ancienne employée, est à vendre ou à louer. Toute personne intéressée pourrait aussi reprendre la boutique.

Mme Beaudoin avait déjà pris la décision de se départir de l’immeuble il y a environ un an, ce qui a accéléré la réflexion de sa locataire quant à ses plans d’avenir pour la boutique spécialisée dans la vente de vêtements de maternité et de produits spécialisés pour les tout-petits.

Confrontée à des problèmes de santé et à des mouvements parmi son personnel l’obligeant à faire plus d’heures à la boutique, Marie-Claude Choquette avait bien du mal à concilier le travail et la famille. Elle a donc décidé de prioriser celle-ci et de mettre un terme à son aventure entrepreneuriale.

Elle n’entend pas tourner le dos aux enfants pour autant. Mme Choquette commencera bientôt une formation pour devenir éducatrice en service de garde. Elle avait testé cet emploi au printemps et avait apprécié l’expérience.

La pandémie a fait mal

Mme Choquette ne s’en cache pas, la pandémie a laissé des séquelles et affecté considérablement la santé financière de son commerce. Elle a investi pour miser sur la vente en ligne, avec des résultats plutôt mitigés. « Ma clientèle, les femmes enceintes et les mamans, achète de l’émotion et ça se fait beaucoup mieux en personne, en boutique, que sur un ordinateur. Elles ont souvent besoin de conseils personnalisés », a-t-elle affirmé.

L’ajout d’une friperie à même sa boutique en octobre 2022 n’a pas non plus eu les effets escomptés. Enfin, la perte de fournisseurs ayant mis fin à leurs activités combinée à ses ennuis de santé l’aura convaincue de passer à autre chose.

« Ce qui va me manquer le plus, c’est le contact avec les clientes. Je les voyais enceintes et ensuite avec leur bébé. Parfois, je pouvais les prendre et ça faisait ma journée. J’avais choisi ce travail pour faire une différence dans la vie des mamans », a conclu Mme Choquette.