Avec ce chrono, elle a éclipsé par plus de 11 minutes le temps qu’elle avait réalisé lors du marathon de Londres en avril et qui lui avait permis d’établir la marque de référence pour le marathon le plus rapide en fauteuil roulant régulier.
« Je savais que le parcours du marathon de Berlin était un parcours rapide où les coureurs vont pour faire leur meilleur temps, mais de là à battre mon record de 11 minutes, j’ai fait le saut. Je ne m’attendais pas à ça pantoute », s’est exclamée Jani Barré lorsque jointe par LE COURRIER à la suite de son exploit.
Le parcours était plat du début à la fin, ce qui a aidé la Maskoutaine à filer à un bon rythme du début à la fin. Les premiers kilomètres ont cependant été plus ardus puisqu’elle devait se faufiler parmi les autres coureurs – ils étaient 58 000 à prendre le départ, nous dit-elle. Mais une fois son erre d’aller trouvée, rien n’aurait pu l’arrêter par la suite.
« Depuis que j’étais revenue du marathon de Londres, je n’avais jamais arrêté de m’entraîner, a-t-elle soutenu. Je n’ai jamais été aussi en forme de toute ma vie. À la fin du marathon, j’ai même trouvé que ça avait été facile! »
Reste maintenant à voir si son temps enregistré à Berlin pourra être homologué pour officialiser son nouveau record Guinness. Jani Barré prévoyait d’entamer les démarches à ce niveau dès son retour au pays.
« Une chose est certaine, je suis vraiment fière de moi », a-t-elle lancé au bout du fil.
La Maskoutaine a déjà confirmé qu’elle prendra le départ du marathon de Barcelone en mars 2025. Il s’agira de son douzième marathon à travers le monde.