Professionnels de l’information, chercheurs, représentants des milieux municipal et communautaire étaient ainsi réunis afin d’échanger sur des idées pour soutenir les médias et proposer de nouvelles avenues pour la presse régionale.

Lors de cette journée, qui prenait la forme d’un colloque, les participants ont pu assister à deux panels ainsi qu’à deux ateliers de remue-méninges.

Un premier panel s’est penché sur des initiatives et des solutions qui émanent des médias eux-mêmes et sur la manière dont plusieurs peuvent collaborer afin de leur permettre d’opérer pour assurer leur survie. Le second portait sur le rôle des médias d’information comme vecteurs de rayonnement culturel.

Parmi les conférenciers présents figuraient notamment le directeur général du FM 103,3, Éric Tétreault, la rédactrice en chef du Canada Français, Stéphanie Mac Farlane, la directrice générale de la Fédération des télévisions communautaires du Québec, Amélie Hinse, la directrice générale de Culture Montérégie, Nancy Bélanger, le directeur général du M105, Guy Laporte, ainsi que le président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, Éric-Pierre Champagne.

La journée s’est clôturée par une allocution d’Annick Charette, présidente de la Fédération nationale de la culture et des communications.

La présidente de l’organisme, la Maskoutaine Marie-Ève Martel, s’est dite satisfaite de ce premier Sommet et affirme vouloir répéter l’expérience dans d’autres régions. Cependant, aucune date n’a été fixée pour l’instant.

« J’ai été surprise de la qualité et de la profondeur des échanges, explique Mme Martel. On a réussi à mettre en relation des gens d’un peu partout en Montérégie. Les médias de la région sont séparés par des réalités qui ne sont pas les mêmes d’un endroit à l’autre. La réalité n’est pas la même entre la banlieue et le milieu agricole. Les enjeux diffèrent énormément. »

La présidente déplore cependant l’absence des élus et de citoyens lors de l’événement gratuit, qui « eux aussi sont touchés par la crise des médias », estime-t-elle.