24 octobre 2024 - 03:00
Atelier Léon : un espace créatif pour les jeunes entrepreneurs
Par: Philippe Lanoix-Meunier | Journaliste de l'Initiative de journalisme local
Les entrepreneurs maskoutains Anthony Gagnon et Laurence Gilbert-Beauregard, fondateurs et propriétaires de l’Atelier Léon. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les entrepreneurs maskoutains Anthony Gagnon et Laurence Gilbert-Beauregard, fondateurs et propriétaires de l’Atelier Léon. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Un nouvel espace entrepreneurial ouvre ses portes au centre-ville de Saint-Hyacinthe. L’Atelier Léon est un espace créatif et collectif destiné à créer des opportunités pour les entrepreneurs locaux et favoriser un sentiment de communauté en aidant les jeunes barbiers, coiffeuses et esthéticiennes à se lancer en affaires.

L’Atelier Léon a pignon sur rue sur l’avenue Saint-François, à deux pas du Marché public. Il bénéficie d’un magnifique local de style mid-century modern. L’endroit révèle un mobilier moderne et chic et une superbe fenestration qui rappelle un peu ce que l’on trouve dans les quartiers chics de Paris ou de Londres.

« À l’Atelier Léon, on ne propose pas seulement une coupe de cheveux ou des soins esthétiques, mais une expérience client unique et haut de gamme, tout en restant accessible à un budget dans la moyenne, explique Anthony Gagnon, l’un des instigateurs du projet. Nous offrons à tous nos clients du café espresso, des biscuits italiens et des bouteilles d’eau. Tout est fait pour offrir à notre clientèle un moment agréable et une expérience hors de l’ordinaire. »

Complémentarité

Les meneurs du projet sont Antony Gagnon et Laurence Gilbert-Beauregard, un jeune couple d’entrepreneurs de Saint-Hyacinthe. Anthony provient d’une famille d’entrepreneurs déjà bien présente dans le secteur du centre-ville. La famille possède l’épicerie fine Les Passions de Manon, Le Albert Café, la saucisserie William J. Walter Saint-Hyacinthe et la Boucherie Georges. Le couple travaille déjà au sein de l’entreprise familiale, mais le projet de l’Atelier Léon est particulier pour eux.

« C’est vraiment notre bébé à nous et c’est le premier commerce du groupe en dehors de l’alimentaire », explique Laurence Gilbert-Beauregard.

Selon leurs dires, le duo d’entrepreneurs possède des forces et des aptitudes qui sont fortement complémentaires. Gestionnaire et entrepreneur dans l’âme, Anthony s’occupe principalement de l’aspect financier, tandis que l’aspect créatif et artistique est plutôt la chasse gardée de Laurence.

Dotée d’un diplôme à l’École supérieure de la mode à l’UQAM, Laurence s’est rapidement imposée comme la spécialiste du marketing numérique, de la stratégie et du design pour Les Passions de Manon et les autres commerces de la famille. Elle s’occupe principalement du marketing, des communications et des réseaux sociaux et du développement de l’image de marque.

« Chacun sait quel est son rôle dans cette relation d’affaires et d’équipe entrepreneuriale. Il n’y a jamais l’un qui pile sur les pieds de l’autre parce que nous avons des forces complètement différentes, mais complémentaires », explique la jeune femme.

Une opportunité

Pour Anthony et Laurence, le modèle d’affaires qu’ils proposent offre beaucoup d’avantages. « C’est un vrai clés en main pour les entrepreneurs, explique Anthony. Ce n’est pas tout le monde qui peut, ou qui a le goût, de prendre un risque financier en se lançant en affaires. Avec l’Atelier Léon, nos partenaires n’ont pas à se soucier si le toit coule ou s’il y a un autre problème. Ils n’ont pas de sommes à investir. Ils n’ont qu’à signer un bail de cinq ans. C’est une formule tout inclus. C’est vraiment une opportunité pour les jeunes entrepreneurs. »

« Je paie un prix fixe, je n’ai pas besoin de m’occuper de tout le reste. Je peux me concentrer sur ce qui m’intéresse, sur mon travail et mon art. Tout ce qui est autour de ça ne m’intéresse pas. J’ai maintenant la paix d’esprit », explique Benjamin Leclerc, barbier à l’Atelier Léon.

Le local dispose de quatre chaises de barbiers et d’un local pour les soins esthétiques. Trois chaises sont toujours disponibles et Anthony et Laurence invitent les entrepreneurs intéressés à les contacter.

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