Le PMAD fait partie des 53 actions du Plan de développement durable 2021-2025 de la Ville de Saint-Hyacinthe qui vise à créer un réseau de transport harmonieux et efficient, englobant tous les modes de déplacement. Ultimement, le PMAD permettra à la Municipalité de répondre aux enjeux de mobilité actuels et futurs de la communauté maskoutaine.
« En intégrant ces différents modes, nous répondons aux enjeux de mobilité actuels et futurs de notre communauté. Il est prévu par notre comité de mobilité active et durable que le plan d’action final soit déposé au printemps 2025 », a mentionné André Beauregard, maire de la Ville de Saint-Hyacinthe.
Constats
Les citoyens étaient venus en bon nombre à la salle Bois-Joli du Centre aquatique Desjardins afin de faire entendre leur voix sur cet enjeu. Ils ont pris part à des discussions animées autour de quatre axes d’intervention, soit l’augmentation de l’utilisation des déplacements durables, le transport collectif, la planification de la mobilité et la sécurité des déplacements.
Selon les chiffres présentés par EXP, 89 % des Maskoutains utilisent la voiture pour se rendre au travail pour un trajet moyen de huit minutes. Pour plusieurs citoyens présents, il y aurait une forte dépendance des Maskoutains à la voiture, alors que d’autres moyens de transport existent. S’il a peu été question du transport collectif lors de la soirée, la plupart des participants étaient présents pour promouvoir le vélo et la marche.
De nombreux participants ont souligné le manque de cohésion et de sécurité de certaines pistes cyclables, particulièrement pour les utilisateurs plus jeunes, notamment celles situées sur le pont de Douville et la portion du chemin du Rapide-Plat Nord surplombant l’autoroute 20. Il y a également été question de la discontinuité de certaines pistes cyclables ainsi que de la difficulté à sortir de la ville à vélo.
Certaines personnes ont aussi déploré la proximité de certaines pistes cyclables avec des routes très achalandées ainsi que la dangerosité de certaines pistes multidirectionnelles où les piétons et les cyclistes se côtoient parfois difficilement.
Un autre enjeu soulevé lors de la consultation est l’entretien des pistes cyclables. Aux dires de plusieurs participants, l’état de certaines pistes cyclables laisse parfois à désirer et la présence de gravier encombre la chaussée. Cependant, plusieurs ont fait remarquer que les pistes étaient généralement bien entretenues et rapidement déneigées pendant la saison hivernale, au grand plaisir des cyclistes les plus intrépides.
Il a également été question de la disparité entre les quartiers les plus anciens et les plus récents en matière de mobilité, notamment en ce qui a trait aux pistes cyclables. Des participants ont également soulevé leurs inquiétudes par rapport au transport scolaire dans le secteur limitrophe de l’école Lafontaine où les cyclistes doivent parfois circuler sur les trottoirs en raison de l’étroitesse de certaines rues du centre-ville. Aux dires de plusieurs, les traverses piétonnières sont peu respectées par les automobilistes à Saint-Hyacinthe. Un intervenant a d’ailleurs suggéré de réduire la vitesse dans de nombreux quartiers ainsi que d’ajouter des dos-d’âne qui sont actuellement peu présents à Saint-Hyacinthe.
Deuxième séance
Une deuxième séance de consultation publique aura lieu le 19 novembre à 18 h 30 à la bibliothèque T.-A.-St-Germain et portera sur la vision et les orientations du futur plan.