7 novembre 2024 - 03:00
Un titre pour le karatéka François D’Ascanio au Japon
Par: Maxime Prévost Durand
Le Maskoutain François D’Ascanio est monté sur la plus haute marche du podium au tournoi de l’organisation internationale de karaté Nakamura (IKO) disputé au Japon. Photo gracieuseté

Le Maskoutain François D’Ascanio est monté sur la plus haute marche du podium au tournoi de l’organisation internationale de karaté Nakamura (IKO) disputé au Japon. Photo gracieuseté

Après des années à s’entraîner et à perfectionner son art, François D’Ascanio a vu ses efforts être récompensés. À la fin septembre, le karatéka maskoutain a raflé la médaille d’or dans sa catégorie en kata lors du tournoi mondial de l’organisation internationale de karaté Nakamura (IKO) disputé au Japon.

Cette compétition est l’une des plus prestigieuses pour le karaté Kyokushin, un style axé sur la résilience et la persévérance de ses athlètes. La délégation canadienne comptait 75 athlètes, dont près de la moitié – une trentaine – provenait du Québec.

François D’Ascanio, qui opère l’école de karaté Forza à Saint-Hyacinthe, a été sacré champion dans la catégorie 35 ans et plus – division technique en kata.

C’était la troisième fois que le Maskoutain participait à cette compétition au Japon. Chaque fois, il est monté sur le podium. En 2022, à sa toute première participation, il avait récolté une 2e place en kata, terminant tout juste derrière un karatéka canadien d’expérience. Puis, en 2023, il avait obtenu la 3e place. Cette fois, il est monté sur la plus haute marche du podium.

« C’est une fierté parce que j’ai travaillé fort pour me rendre là. C’est le résultat de beaucoup de sacrifices », mentionne-t-il en entrevue avec LE COURRIER.

Plus tôt dans la saison, au Québec, François D’Ascanio avait notamment remporté la Coupe Nakamura dans sa catégorie. Il avait aussi participé à la Gold Cup, à Montréal, mais une toute petite erreur lui avait coûté cher et lui avait rappelé que chaque détail est important lors de la présentation de sa routine. Il a visiblement retenu la leçon puisqu’il a offert sa meilleure performance en carrière au Japon.

L’expérience a été d’autant plus significative à ses yeux puisque son fils a aussi participé à ce tournoi mondial. Il était en action en semi-combat.

Évidemment, faire le voyage au Japon pour une compétition entraîne des coûts importants, reconnaît François D’Ascanio. « Mais je le vois comme un investissement pour moi et pour l’école, dit-il. Lorsque je vais là-bas, ce n’est pas juste pour le championnat. Il y a aussi des entraînements spéciaux et des séminaires en plus de la compétition, donc je reviens avec tout un bagage. »

L’école de karaté Forza, dirigée par le karatéka maskoutain, est affiliée à Karaté Kyokushin Québec, une organisation reconnue depuis quelques années. D’abord installée à Sainte-Marie- Madeleine, l’école a déménagé au centre-ville de Saint-Hyacinthe au début de l’année. Elle compte près de 35 élèves.

« Les premières ceintures noires de l’école Forza vont être formées en novembre », affirme avec fierté François D’Ascanio, qui donne l’ensemble des cours qui y sont offerts.

L’entraîneur est d’ailleurs d’avis que certains de ses athlètes pourront éventuellement s’envoler vers le Japon pour participer au tournoi mondial eux aussi. « Je l’ai fait, donc je peux guider les autres et leur enseigner ce que j’ai appris là-bas », conclut le karatéka de Saint-Hyacinthe.

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