Quelle sensation douce comme du miel que de voir la justice immédiatement punir un cabochon pour son coup de cochon.
J’ai ressenti la même émotion lorsque j’ai lu l’histoire, dans votre hebdomadaire préféré, de ce cabochon maskoutain de l’avenue Boullé qui voulait abattre des arbres en toute discrétion et en complète illégalité.
Heureusement, le karma passait par là et paf, la pelle mécanique utilisée pour le méfait s’est enlisée dans un marais… ainsi que la deuxième venue la déprendre.
Résultat : deux pépines enlisées, plusieurs arbres matures perdus, un déversement d’hydrocarbures dans le ruisseau et le scrappage d’un milieu humide. Le ministère de l’Environnement, la MRC, la Ville et LE COURRIER s’en sont mêlés et hop, bye-bye la discrétion et bonjour les amendes que j’espère plus salées que l’eau de cuisson d’un homard des îles. Quand des vandales paient immédiatement pour leurs dégâts, ça me régale. Ce n’est pas toujours le cas.
Regardez la fonderie Horne à Rouyn- Noranda qui avouait candidement cette semaine abandonner son projet de réduire ses émissions d’arsenic parce que… ça va coûter trop cher.
Admirez comment cette compagnie de Glencore, qui a fait des profits de 4,3 milliards l’an dernier, va bientôt refiler la facture de ses cochonneries aux contribuables qui les subissent depuis trop d’années.
La vie est injuste et l’agenda du karma est plein. Les cabochons de Rouyn vont s’en tirer, mais pas notre Maskoutain.
C’est une bien petite victoire, mais moi, de ce temps-ci, je suis comme le Canadien, j’vais toutes les prendre.