Parmi les faits saillants de la fin de semaine, les Tornad’Eau de l’école Au-Fil-de-l’Eau (Mont-Saint-Hilaire) ont été sacrés champions du volet compétitif du tournoi – qui regroupait une dizaine d’équipes – grâce à un parcours sans la moindre défaite.
Le podium a aussi accueilli une équipe maskoutaine alors que l’école Roméo-Forbes a récolté la médaille de bronze. Cette équipe avait terminé première de son groupe avec une fiche de deux victoires et un match nul. Après une victoire sans équivoque de 4 à 0 en quart de finale, elle a subi sa seule défaite du tournoi en demi-finale en s’inclinant 4 à 3 contre le Bleu et Or du Collège Beaubois (Pierrefonds). Elle a ensuite signé un gain de 2 à 1 contre les Spartiates 1 de l’école du Parc (Québec) pour obtenir sa médaille de bronze.
Une invitée de marque était sur place pour la remise des médailles. La joueuse de soccer professionnel Gabrielle Lambert, qui est devenue la première Québécoise à s’entendre avec les Roses de Montréal au sein de la Super Ligue du Nord, est revenue dans son Saint- Hyacinthe natal pour saluer les jeunes joueurs de futsal qui étaient à l’œuvre.
« Gabrielle est un beau modèle, surtout pour les jeunes filles qui peuvent s’identifier à son parcours. Elle était super disponible pour répondre aux questions et rencontrer les joueurs », a souligné le responsable du Défi futsal primaire, Yves Théoret.
Cette présence aura peut-être servi du même coup à mousser le soccer et le futsal féminin. Le Défi futsal primaire avait d’ailleurs été contraint, à contrecœur, d’annuler son volet compétitif féminin cette année en raison du nombre d’inscriptions trop faible. Une classe féminine a seulement été offerte dans le volet participatif.
« C’est sûr qu’on aurait aimé offrir cette classe-là pour les filles qui font de la compétition, s’est désolé le président de Défi futsal. Par contre, je le répète toujours, notre plus gros objectif avec le tournoi est de miser sur le côté participatif pour permettre au plus grand nombre de jeunes de jouer, peu importe leur niveau. »
Qu’à cela ne tienne, il y a beaucoup de positif à retenir de l’édition 2024 à la suite des changements qui s’étaient opérés en coulisses dans les derniers mois.
« Ça s’est super bien passé. La nouvelle équipe en place a bien repris le flambeau », s’est réjoui Yves Théoret.
Rappelons que l’organisme qui gérait le tournoi jusque-là, l’Association Défi Futsal, s’est dissous cet été avant de renaître simplement sous l’appellation Défi futsal. M. Théoret, qui était déjà le président de l’ancienne organisation, a pris les rênes du nouvel organisme pour perpétuer la tradition du tournoi.
Du même coup, un nouveau partenariat s’est développé avec l’école Bois-Joli–Sacré-Coeur pour assurer l’organisation du tournoi. « On est arrivés dans une organisation déjà très bien rodée », a souligné l’enseignant en éducation physique de l’école Bois-Joli–Sacré-Coeur, Alexandre Desjardins, qui fait partie du comité organisateur.
En plus de son implication, l’école Bois-Joli–Sacré-Coeur a été la reine de la participation avec une douzaine d’équipes inscrites. « Avec 12 équipes à s’occuper en plus du tournoi, c’était difficile d’être partout en même temps, mais on a pu compter sur la participation de 24 parents pour aider à coacher nos équipes. Des membres de l’équipe-école se sont aussi impliqués dans l’organisation », a ajouté M. Desjardins.
Il est déjà prévu que la collaboration entre le Défi futsal primaire et l’école Bois-Joli–Sacré-Coeur se poursuive l’an prochain.