M. Graff a notamment visité les installations de l’entreprise Foxtrot Industriel et pris part au Souper tournant de la Chambre de commerce, ce qui lui a permis d’échanger avec les gens d’affaires de la région.

« Nous sommes toujours présents sur le terrain. Il est important d’être proches de la communauté des affaires et de la relève. Nous sommes là pour épauler et conseiller les gens d’affaires. Les entreprises rencontrent souvent des obstacles quand arrive la fin d’une phase de croissance. Quand surviennent des enjeux d’internationalisation, ça devient tout de suite plus difficile. Il faut réaliser des études de marché à l’international. La plupart des entrepreneurs nous disent : on ne sait pas par où commencer. Le cas de Foxtrot est particulièrement parlant », a mentionné M. Graff, en entrevue au COURRIER.

Foxtrot Industriel

M. Graff dit avoir particulièrement apprécié sa visite chez Foxtrot Industriel, une start-up spécialisée dans la fabrication de robots destinés à déplacer des charges lourdes.

Fondée en 2020 par les jeunes entrepreneurs Charles-Éric Raymond et Benoît Serrano-Parent, Foxtrot s’est rapidement imposée non seulement à l’échelle nationale, mais également à l’échelle internationale. L’entreprise écoule déjà ses robots en Océanie et en Amérique du Nord.

En 2023, Foxtrot Industriel a remporté le prix Nouvelle entreprise lors du Gala Constellation de la chambre de commerce locale, ce qui l’a fait connaître dans la communauté d’affaires.

« Depuis un an, on a appris à les connaître. C’est une belle entreprise qui a connu une croissance sensationnelle. Elle fait maintenant face aux défis que plusieurs sociétés rencontrent. Afin d’éviter de stagner, la clé est souvent de réinvestir dans la recherche et développement. »

Repreneuriat

Lors de son passage, M. Graff a notamment discuté de repreneuriat. Le PDG déplore le manque criant de relève chez les entrepreneurs.

« Il y a de moins en moins de relève en affaires. C’est une question de culture, mais aussi générationnelle. La nouvelle génération d’entrepreneurs a peur de perdre la clientèle et les fournisseurs en reprenant une entreprise. Les priorités ne sont également pas les mêmes pour la nouvelle génération. La priorité numéro un de la nouvelle génération est de loin (60 %) la conciliation entre le travail et la vie privée. La carrière est une priorité pour seulement 7 % de la jeune génération. Les salaires sont relativement élevés et les incitatifs pour se lancer en affaires sont peut-être moins nombreux qu’auparavant. Nous devons assurer une relève afin d’éviter que des entreprises prospères et dynamiques ferment leurs portes faute de relève. Nous sommes sur le terrain pour montrer que des solutions existent. Nous sommes là pour engager le dialogue avec les gens d’affaires. Les enjeux ne manquent pas », a conclu le PDG du RJCCQ.