L’église de La-Présentation-de-la-Sainte-Vierge a célébré son 200e anniversaire en 2017. Elle fait partie des plus anciennes de la région. Son caractère patrimonial lui permet d’ailleurs d’être admissible à des subventions.

Le curé Pierre Cordeau affirme, avec fierté, que ce bâtiment ne pourrait jamais être vendu. D’importants travaux ont été réalisés lors de son bicentenaire, dont la peinture et la toiture. La Paroisse a, notamment, vendu quelques terrains au cours des dernières années, ce qui lui permet de financer l’entretien régulier. La Paroisse n’a pas réalisé de carnet de santé, mais compte le faire lorsqu’elle devra soumettre des demandes de subvention.

« On est chanceux. Elle est dans un excellent état. Elle est, selon moi, intouchable. C’est un monument historique ayant le plus haut classement patrimonial », mentionne le curé Cordeau.

La Paroisse de Saint-Simon a pour sa part commandé un carnet de santé. Sur près de 600 000 $ en travaux, elle en a réalisé la majorité grâce à diverses activités de financement, comme un tournoi de golf, une soirée country et la location de sa salle communautaire. Elle a aussi mis la main sur des subventions en provenance du pacte rural, dont 16 500 $ l’an dernier.

« On a fait pas mal tous les travaux qui étaient recommandés dans le carnet de santé. Il nous reste environ 20 000 $ à investir et c’est pas mal tout. On est en bonne santé financière. On ne compte donc pas mettre l’église en vente », souligne le président Yvon Saint-Maurice.

La Paroisse de Saint-Valérien-de-Milton a célébré le centième anniversaire de son église en septembre 2024. La Paroisse a aussi commandé un carnet de santé. Sans vouloir dévoiler le montant total, le président Michel Choinière mentionne que l’estimation des travaux se situe bien en deçà de 1 M$. Plusieurs investissements ont été réalisés dans l’église après avoir obtenu les conclusions de son carnet de santé. Entre autres, des travaux ont été réalisés sur la maçonnerie, les corniches et la toiture.

Son secret? La Paroisse peut compter sur des parts d’une entreprise minière américaine qui lui ont été cédées par un paroissien, Gaston Dépault, à sa mort il y a plusieurs années. Ces parts rapportent donc des revenus réguliers. La Paroisse a aussi obtenu une subvention de 20 000 $ de la MRC des Maskoutains. Malgré tout, elle doit compter sur ses bénévoles et la dîme pour maintenir le bâtiment.

« On avait un bas de laine. Maintenant, on a plutôt un bas de coton. Il nous reste quelques travaux à faire, comme la peinture et l’orgue. On travaille fort pour que notre paroisse reste vivante », ajoute Michel Choinière.

La Paroisse de Saint-Jude, qui accueille les célébrations des municipalités de Saint-Louis et de Saint-Bernard-de-Michaudville, compte conserver son église, bien qu’elle ait vendu son presbytère à la Municipalité cet automne.

La Paroisse de Saint-Hugues gère une église reconstruite en 1980, après avoir été ravagée par un incendie quelques années plus tôt. Elle a affirmé ne pas avoir eu besoin de réaliser un carnet de santé étant donné que le bâtiment est plus récent.