L’artiste maskoutain y dévoilera une vingtaine de toiles, dont la plupart ont été réalisées au cours de la dernière année.
« Ce sont principalement des scènes du Québec que j’ai peintes, que ce soit de Charlevoix, du Saguenay ou de l’île d’Orléans », donne-t-il en exemple.
En sillonnant les routes de la province, il a voulu capter la beauté de ces régions. Dès qu’un endroit l’émerveillait, il le photographiait pour ensuite s’en inspirer au moment de peindre. De ces lieux émergent des histoires alors que l’artiste donne vie à des personnages sur ses toiles.
« J’ajoute presque toujours des personnages avec un chien. C’est devenu un peu ma signature au fil des ans. Ça dynamise le tableau », mentionne-t-il.
Ses œuvres naissent habituellement d’un dessin au fusain qu’il fait directement sur la toile avant de peindre, raconte-t-il.
Cette passion pour l’art ne date pas d’hier. Depuis son enfance, Michel Martel est fasciné par le dessin et la peinture. Lorsqu’il était adolescent, il consacrait la majorité de son temps de loisir à dessiner. Plus tard, dans sa vie adulte, il a renoué avec cette manière de s’exprimer et c’est devenu pour lui une véritable vocation.
Cela l’avait conduit vers sa toute première exposition en solo en janvier 2005 à la bibliothèque T.-A.-St-Germain.
« Ça avait été un bon succès, s’est remémoré l’artiste. À l’époque, RDI présentait des artistes à la télévision et ils étaient venus à mon exposition. Ça avait été une belle visibilité. »
Michel Martel avait également tenu des expositions en solo en 2008 et en 2011 au même endroit. Scènes d’ici sera sa première exposition en 14 ans à Saint-Hyacinthe.
Le Maskoutain n’avait pas cessé de créer pour autant. Il participait plutôt à des expositions collectives ou à des symposiums en été, avant de retourner à ses pinceaux en hiver.
Son exposition Scènes d’ici sera présentée dans un premier temps à la bibliothèque T.-A-St-Germain du 7 au 30 janvier. Un vernissage se déroulera le dimanche 12 janvier de 11 h à 14 h. Ses œuvres seront ensuite transférées à la bibliothèque Sainte-Rosalie du 1er au 27 février.
