9 janvier 2025 - 03:00
Avec une moyenne de 1400 spectateurs par match du Bataillon
Saint-Hyacinthe figure déjà parmi les meilleurs marchés de la LNAH
Par: Maxime Prévost Durand
La pari de Maxim Lapierre et de Guillaume Latendresse de ramener une équipe de la LNAH à Saint-Hyacinthe semble réussi selon le palmarès des foules dévoilé par la ligue à la mi-saison. Photo François Larivière | Le Courrier ©
La pari de Maxim Lapierre et de Guillaume Latendresse de ramener une équipe de la LNAH à Saint-Hyacinthe semble réussi selon le palmarès des foules dévoilé par la ligue à la mi-saison. Photo François Larivière | Le Courrier ©
En seulement quelques mois, le Bataillon de Saint-Hyacinthe est devenu l’une des équipes qui attirent le plus grand nombre de spectateurs à travers la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH). À un tel point qu’il apparaît dans le top 3 des meilleurs marchés du circuit selon un palmarès publié le 2 janvier.

Depuis le début de la saison, l’équipe d’expansion maskoutaine maintient une assistance moyenne de 1400 spectateurs, a dévoilé la ligue. Ce chiffre place le Bataillon au troisième rang du palmarès des foules parmi les huit équipes de la LNAH.

Seuls les 3L de Rivière-du-Loup (1401 spectateurs) et les Marquis de Jonquière (1778 spectateurs), deux marchés bien établis dans le circuit, affichent de meilleures moyennes que lui. À l’inverse, l’autre équipe d’expansion, le National de Québec, figure au dernier rang de ce palmarès (ainsi qu’au classement) avec une moyenne de 953 spectateurs.

L’engouement envers le Bataillon donne raison aux efforts fournis par Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse pour redonner une équipe de la LNAH à Saint-Hyacinthe.

« C’est même plus haut que nos attentes », reconnaît Maxim Lapierre en entrevue avec LE COURRIER en réaction au palmarès publié par la ligue.

« On savait que les matchs le vendredi soir seraient un succès, mais on avait certaines craintes avec les heures de glace qui étaient disponibles parce qu’on avait aussi des matchs le samedi à 17 h et le dimanche après-midi, mais même pour ces matchs-là, les partisans sont présents », se réjouit-il.

Le match inaugural du Bataillon, contre les Éperviers de Sorel-Tracy, est celui qui avait attiré la plus grande foule alors que 2458 personnes avaient rempli le Stade L.-P.-Gaucher.

Par la suite, le club de Saint-Hyacinthe est resté au-dessus de la barre des 1000 spectateurs pour chacun de ses matchs locaux.

« C’est super cool de faire partie de ça et de voir l’évolution, affirme Maxim Lapierre. Au premier match, la cabane était pleine à craquer même s’il n’y avait pas encore de relation entre les partisans et les joueurs. Puis, à chaque match, on voit l’attachement qui est en train de se créer entre les partisans et les joueurs. Je me souviens qu’au premier match, lors du premier but ou de la première mise en échec, il n’y avait même pas de réaction dans les estrades, tandis que là on voit qu’il commence à y avoir beaucoup d’émotion dans l’aréna. Il y a les partisans la section 13 qui sont là à tous les matchs, qui sont intenses, qui adorent crier après l’autre équipe et qui sont fiers. On est en train de se créer une identité sur la patinoire et dans les estrades. »

Les succès de l’équipe depuis le début de la saison, particulièrement à la maison, contribuent inévitablement à entretenir cet engouement. Le Bataillon avait même réussi à se hisser au 3e rang du classement avant les fêtes, mais il a reculé au 5e échelon depuis.

« Pour une équipe d’expansion, on se situe très bien au classement. On se bat pour avoir l’avantage de la patinoire en séries, donc ça augure bien », souligne Maxim Lapierre.

Le copropriétaire du Bataillon admet même avoir été surpris de la vitesse à laquelle le club a réussi à trouver ses repères et à être compétitif.

« Je pensais que la période d’adaptation en début de saison serait pas mal plus longue que ça », soutient-il.

« Ce qui fait notre succès, c’est qu’on a un bon esprit d’équipe », ajoute-t-il en louangeant également le travail des entraîneurs Dominic Lapensée et Martin Larivière.

Évidemment, Maxim Lapierre espère que cet élan se poursuivra durant la deuxième moitié de la saison, même si l’équipe traverse une séquence où elle joue davantage sur les patinoires adverses. Seulement six des quinze derniers matchs à l’horaire seront disputés au Stade L.-P.-Gaucher avant les séries éliminatoires.

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