9 janvier 2025 - 03:00
Avec La maison des vergers
Mario Chabot plonge dans l’épouvante
Par: Maxime Prévost Durand
Mario Chabot présente un premier roman d’épouvante, La maison des vergers.Photo Cynthia Lisa Dubé
Mario Chabot présente un premier roman d’épouvante, La maison des vergers.Photo Cynthia Lisa Dubé
Après avoir surtout publié des livres pour le jeune public dans les dernières années, l’auteur maskoutain Mario Chabot a décidé de sortir des sentiers battus. Il a récemment fait paraître son tout premier roman d’épouvante, intitulé La maison des vergers.

L’histoire met en scène Marc, un intervenant dans un centre jeunesse qui souhaite faire vivre un camp thématique aux adolescents dont il a la responsabilité. En apercevant une maison abandonnée dans un verger, il y voit l’endroit parfait pour leur permettre d’assouvir leurs envies de sensations fortes. Mais une fois entré à l’intérieur, le groupe fera face à des situations lui laissant croire que la maison est hantée, ce qui l’entraînera dans un séjour bien différent de celui qu’il avait anticipé.

Le récit, qui puise dans les codes du suspense et de l’horreur, est inspiré en quelque sorte d’une soirée qui a marqué Mario Chabot durant son enfance, lorsqu’il faisait partie du groupe scout Première Cathédrale, à Saint-Hyacinthe.

« On était allés faire un camp de printemps à l’ancien Manoir d’Upton, qui est situé là où il y a aujourd’hui le Théâtre de la Dame de Cœur. On s’était fait réveiller dans la nuit par les moniteurs pour jouer à un jeu, mais, mystérieusement, il manquait un jeune, le plus vieux du groupe », raconte-t-il.

Au fil de leurs recherches pour retrouver leur camarade, les jeunes scouts avaient découvert toutes leurs affaires éparpillées dans le manoir et des croix renversées, mais surtout, ils ont croisé à l’extérieur un individu armé – d’une carabine à plomb sans doute, s’est dit le Maskoutain avec le recul – qui avait pris leur ami « en otage » avant de prendre la fuite en voiture dans une mise en scène des plus réelles.

« Les moniteurs ne nous ont jamais dit que c’était un coup qu’ils venaient de nous faire », mentionne Mario Chabot en se rappelant le sentiment de terreur qui l’avait habité du haut de ses 9 ou 10 ans.

« Je suis parti du feeling que j’ai eu ce soir-là pour écrire l’histoire », affirme l’auteur en parlant de son plus récent roman.

« Je m’amuse beaucoup avec les ombres pour créer une ambiance épeurante », ajoute-t-il pour décrire La maison des vergers.

Mélomane, Mario Chabot truffe par ailleurs son récit de références musicales. Il a même concocté une liste de lecture, accessible par le biais d’un code QR, avec les chansons auxquelles il fait référence au fil de l’histoire pour que le lecteur puisse plonger dans l’ambiance du livre.

Dans les dernières années, ses histoires étaient surtout destinées au jeune public, notamment avec la série d’albums mettant en vedette son personnage de Brume, le petit stégosaure. Le temps était maintenant venu pour lui d’explorer de nouveaux horizons.

« Ça faisait longtemps que je voulais faire de la littérature de genre », souligne celui qui a aussi porté les chapeaux de scénariste et de réalisateur dans d’autres projets.

« Je veux faire d’autres trucs jeunesse aussi, mais qui seront plus destinés aux adolescents », mentionne-t-il.

Comme pour ses livres précédents, La maison des vergers est publié au sein de la maison d’édition Les célèbres anonymes, que Mario Chabot codirige avec sa conjointe Cynthia Lise Dubé. Il s’agit de leur douzième publication.

Pour souligner la parution de La maison des vergers, un lancement se tiendra à la Librairie L’Intrigue le jeudi 23 janvier de 17 h à 19 h.

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