23 janvier 2025 - 03:00
Un gardien de but des Lauréats affronte les tirs de Patrik Laine et David Savard
Par: Maxime Prévost Durand
Le gardien de but Olivier Bacon, des Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe, a participé à un entraînement avec Patrik Laine et David Savard au début janvier. Photo gracieuseté

Le gardien de but Olivier Bacon, des Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe, a participé à un entraînement avec Patrik Laine et David Savard au début janvier. Photo gracieuseté

Olivier Bacon, un gardien de but des Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe, a vécu une expérience unique en début d’année en étant invité à sauter sur la glace aux côtés de Patrik Laine et de David Savard, au complexe sportif CN de Brossard.

La scène se déroule le 10 janvier. Patrik Laine, aux prises avec des symptômes grippaux dans les jours précédents, et David Savard, absent de l’alignement des Canadiens depuis quelques matchs en raison d’une blessure au haut du corps, préparent leur retour au jeu prévu le lendemain. Pour leur entraînement de remise en forme, ils ont besoin d’un gardien de but. Et c’est à Olivier Bacon que ce rôle a été confié.

Le gardien de but des Lauréats reconnaît qu’il a été le premier surpris lorsqu’il a reçu l’invitation. « Quand tu es jeune et que tu joues pour ta ville, jamais tu ne peux penser qu’une occasion comme celle-là va se présenter », confie-t-il en entrevue avec LE COURRIER.

Cette opportunité, Olivier la doit à Karel St-Laurent, l’entraîneur des gardiens de but avec lequel il avait travaillé la saison dernière alors qu’il évoluait avec le Boomerang du Cégep André-Laurendeau.

« Il a beaucoup de contacts. Souvent, quand les Canadiens ont besoin d’un gardien pour des situations comme ça, ils le contactent. Quand il ne peut pas y aller, il demande à ses gardiens de but et, cette fois, il m’a offert la chance d’y aller », explique l’athlète de 18 ans.

Après une première saison collégiale difficile avec le Boomerang, marquée par des blessures et des déceptions, Olivier Bacon s’est tourné vers les Lauréats dans le but de se rapprocher de la maison – il est natif de Sainte-Julie – et d’obtenir plus de temps de jeu. Il a néanmoins conservé un lien étroit avec Karel St-Laurent.

« J’ai eu un bon début de saison avec les Lauréats et Karel me félicitait, il trouvait ça le fun de voir que j’avais continué de persévérer malgré la saison que j’avais eue l’an dernier. Il m’a dit que j’avais travaillé fort pour ça et que je méritais une opportunité comme celle-là [avec Laine et Savard]. »

Olivier a passé une cinquantaine de minutes sur la patinoire en compagnie de Patrik Laine et de David Savard, en plus de visiter le vestiaire des Canadiens au complexe sportif CN.

« C’était intense. J’ai dû faire neuf drills avec eux. J’ai reçu beaucoup de tirs. Je n’ai pas eu le temps de reprendre mon souffle vraiment, mais j’avais tellement de fun que je ne pensais pas à ça », lance avec le sourire le jeune gardien de but.

Une chose est sûre, la vélocité des lancers était bien différente de celle des tirs qu’il reçoit dans le circuit collégial. « Les tirs sont plus puissants, plus précis et ils décochent beaucoup plus vite que les joueurs de notre ligue. Ce sont des tirs d’élite, mais je n’ai pas trop mal paru, je crois. Quand je faisais de beaux arrêts, ils m’encourageaient et ils étaient contents que je ne sois pas juste là pour être là », ajoute Olivier.

Le cerbère le confirme : le tir de Patrik Laine est aussi impressionnant qu’on peut le croire. « C’est foudroyant. Il tire où il veut et ça va où il veut. Tu n’as aucune chance de l’arrêter s’il frappe où il veut. »

À la suite de cette expérience, Olivier Bacon se sent plus motivé que jamais à poursuivre sa progression devant le filet. « C’est une preuve que c’est payant de continuer de travailler. C’est juste une pratique et ça ne veut rien dire, mais ça apporte de l’espoir. Ça ne veut pas dire que tu vas jouer dans la ligue nationale un jour [même si tu vis une expérience comme ça], mais on ne sait jamais quelle porte ça peut ouvrir. C’est une belle tape dans le dos. »

Qu’il accède à de plus hauts niveaux ou non, personne ne pourra lui enlever cette heure où il a pu vivre au rythme de joueurs des Canadiens de Montréal.

« C’est vraiment une belle expérience que j’ai vécue. Ça va rester gravé dans ma mémoire à tout jamais. Je suis reconnaissant d’avoir eu cette opportunité-là », a-t-il conclu, encore sur un nuage.

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