30 janvier 2025 - 03:00
Un essor pour le hockey féminin
Par: Maxime Prévost Durand
Une équipe de hockey formée uniquement de joueuses de Saint-Hyacinthe est offerte cette saison dans la classe M7. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Une équipe de hockey formée uniquement de joueuses de Saint-Hyacinthe est offerte cette saison dans la classe M7. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Depuis le début de la saison, une équipe de hockey regroupant uniquement des jeunes filles de Saint-Hyacinthe a pu être formée. Une scène que l’on n’avait pas vue depuis de nombreuses années dans la région maskoutaine.

Cette équipe, c’est celle des Sphynx du Richelieu dans la classe M7. Jusqu’à l’an dernier, les joueuses provenant de Saint-Hyacinthe étaient jumelées avec celles de la Vallée-du-Richelieu (Beloeil et Mont-Saint-Hilaire) en raison du bassin limité. Cette saison, il y avait suffisamment de jeunes filles pour que Saint-Hyacinthe ait sa propre équipe dans la classe M7 au sein de l’Association de hockey féminin du Richelieu (AHFR).

« De mémoire, je ne sais pas si c’est arrivé que des filles de Saint-Hyacinthe restent toutes dans le même groupe, se demande même Michael Forcier, le directeur des classes M7 et M9 dans le secteur Est de l’AHFR. Le but, c’est d’en avoir plus chaque année. »

La montée de la popularité du hockey féminin est indéniable. Et la mise en place d’une association régionale féminine dans les dernières années contribue à cet essor. L’Association de hockey féminin du Richelieu collabore avec les associations locales de hockey mineur de son territoire en prenant en charge le volet féminin, qu’elle souhaite développer à plus grande échelle.

« On garde deux fois plus de filles quand elles jouent entre filles que lorsqu’elles jouent avec les garçons, fait remarquer M. Forcier. Plus d’une fille sur deux lâche dans les petites catégories en étant chez les gars, tandis que chez les filles, le taux de rétention est de 90 %. »

Avec une équipe qui est maintenant basée à Saint-Hyacinthe, les parents ont moins de déplacements à faire pour les pratiques et les matchs, poursuit-il. Un autre point positif qui peut contribuer à l’essor du hockey féminin selon lui.

« Plus on a de filles inscrites à Saint- Hyacinthe, moins elles doivent voyager pour jouer, puis moins elles doivent voyager, plus elles vont vouloir s’inscrire », analyse M. Forcier.

Pour l’heure, les jeunes hockeyeuses de Saint-Hyacinthe sont encore regroupées avec celles de la Vallée-du-Richelieu dans la classe M9, mais l’AHFR a bon espoir que le scénario vécu cette saison dans la classe M7 se transpose dans la classe M9 à court terme, puis dans les autres groupes d’âge éventuellement.

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