Ce sont 250 employées de CPE de la région maskoutaine et 1900 pour l’ensemble de la Montérégie qui ont manifesté cette journée-là. Localement, les installations des CPE Alakazoum, Les Jardins d’Honorine et Les Coquelicots, tous à Saint-Hyacinthe, et Le Temps d’un rêve, à Sainte-Madeleine et Saint-Damase, étaient en grève. Une troisième journée de grève est prévue le 17 février si rien ne bouge.
« Pour l’instant, il n’y a rien d’intéressant sur la table. Le gouvernement nous offre une hausse salariale de 12,7 %, alors que le Front commun a obtenu 17,4 % sur cinq ans. Une éducatrice qui a un diplôme d’études collégiales (DEC) commence actuellement à 21,60 $ et atteint le plafond de 30,03 $ après 11 ans », a déclaré Nancy Rodier, vice-présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs en petite enfance de la Montérégie – CSN et responsable de la manifestation et éducatrice au CPE Alakazoum.
Elle a aussi ajouté que le gouvernement veut retirer la clause de ratio de la convention collective, échue le 1er avril 2023, alors que les éducatrices demandent à ce que les ratios soient respectés par groupe et non que le ratio global soit la seule figure de référence. Un soutien plus grand pour les enfants à besoins particuliers a aussi été demandé. Le gouvernement n’a rien proposé en ce sens pour l’instant.