Cette dépression traversera le sud du Québec jeudi en nous laissant des quantités importantes de neige jusqu’en après-midi. De l’air doux pourrait s’infiltrer quelques heures en après-midi où la neige pourrait devenir mêlée de pluie. Cet épisode pourrait devenir la plus importante accumulation de neige depuis février 2020. La semaine va se terminer avec le retour du beau temps vendredi avec des températures plus froides.
Pour le prochain week-end, il faudra surveiller le développement d’une autre importante dépression sur le sud des États-Unis. Celle-ci devrait remonter la côte est américaine dimanche. Le week-end commencera par le retour des nuages et du temps froid samedi. La neige devrait débuter tard samedi soir et s’intensifier dimanche avec un adoucissement des températures. Il faudra surveiller les prévisions météo dès le début du week-end pour savoir si les quantités de neige seront encore abondantes.
À long terme, le temps froid sera de retour lundi et persistera pour plusieurs jours. Le soleil et les nuages s’alterneront durant cette période.
Résumé de la dernière semaine
La première semaine complète de février, soit celle du 2 au 8 février, a connu des températures légèrement plus froides que la normale saisonnière avec une température moyenne de -9,8 °C, soit près de 1 °C sous la normale hebdomadaire. Les températures ont été en dents de scie toute la semaine.
Malgré ce temps froid, deux journées ont connu des températures maximales qui ont dépassé légèrement le point de congélation. Ce sont surtout les nuits qui ont été froides avec deux nuits avec des températures minimales qui ont atteint les -20 °C.
Les températures les plus froides ont été observées en milieu de semaine où la température est demeurée inférieure à -13 °C pendant près de 35 heures consécutives. Durant la période la plus douce, la température est demeurée supérieure à 0 °C pendant deux heures consécutives dans la nuit du 7 février et, à l’opposé, durant la période la plus froide, la température est demeurée inférieure à -20 °C pendant les huit premières heures du 2 février.
Les précipitations ont encore été fréquentes avec quatre journées qui ont enregistré des précipitations mesurables pour une accumulation totale de 19 cm et une trace de bruine verglaçante. La journée du 6 février a connu la meilleure accumulation avec 10 cm de neige mêlée de bruine verglaçante en soirée. En date du 8 février, nous avons enregistré depuis le début de novembre 111 cm de neige comparativement à 83 cm à pareille date l’an dernier.
Trois journées n’ont enregistré aucune heure de soleil et trois journées ont enregistré plus de 6 heures de soleil quotidiennement pour un ensoleillement total de 26 heures. La vitesse moyenne du vent a été de 9 km/h. La journée du 7 février a été la plus venteuse avec une vitesse moyenne de 16 km/h avec des rafales à plus de 55 km/h du secteur ouest vers midi. Trois journées ont connu des rafales supérieures à 40 km/h. Le vent dominant a soufflé du secteur O-NO durant près de 26 heures.
Résumé du mois de janvier
Même si seulement dix journées ont été plus froides que la normale journalière, il s’agit du mois de janvier le plus froid depuis celui de 2022. La période la plus froide a été du 20 au 22 janvier. Les précipitations ont été fréquentes avec 19 journées avec des précipitations mesurables. Les accumulations de neige ont été près de la normale, mais les précipitations de pluie ont été nettement inférieures à la normale. En terminant, dix-huit journées ont enregistré moins d’une heure de soleil quotidiennement. Alors, pour une troisième année consécutive, le mois de janvier a été moins ensoleillé que la normale.
Dans l’histoire de la météo à Saint-Hyacinthe
En 1981, le mois de février a connu une période de temps exceptionnellement doux du 16 au 24 février avec pas moins de 15 nouveaux records de chaleur, soit 6 records de plus haut maximum et 9 records de plus haut minimum. Les températures les plus chaudes avaient été observées les 22 et 23 février avec des températures de 15 °C et 16 °C. Aucune inondation n’avait été observée à Saint-Hyacinthe. Les inconvénients de ce temps doux : la saison des sucres pouvait être écourtée ou réduite à néant et, si le gel revenait, les bourgeons pouvaient périr.
Par Michel Morissette
