L’idée peut sembler un peu inutile, mais quand on constate à quel point le pays a été important dans l’histoire de Lexus, on comprend l’importance de l’événement.
Rappelons-le, la compagnie Lexus a débuté en 1989, mais dès 1990, elle faisait une première apparition chez nous. Apparition discrète, il faut le préciser, puisque seulement deux modèles figuraient au catalogue : la grande berline LS400 et la ES250, une version endimanchée de la Toyota Camry.
Le succès n’a pas été instantané puisqu’il ne s’est écoulé que 597 unités, soit 156 ES et 441 LS, au cours des douze premiers mois. Il fallait donc une bonne dose d’optimisme pour persévérer, mais la proche parenté de Toyota et le succès de cette dernière au pays créaient une note encourageante.
L’avenir s’est finalement montré plus rose pour Lexus qui, depuis cette date, est devenu un joueur important au Canada, trônant même au premier rang des ventes de voitures de luxe depuis le début de l’année 2025. Mieux encore, le Canada est le 4e marché global pour les ventes de Lexus au monde.
Parmi les facteurs qui ont permis à Lexus de persévérer, la création d’une usine d’assemblage en Ontario, la première usine Lexus hors du Japon, est évidemment un élément déterminant. L’usine a d’ailleurs depuis remporté de nombreux honneurs, incluant le titre de meilleure usine d’assemblage en Amérique, et 2e au monde, toutes marques confondues.
C’est aussi au Canada qu’a été créé le premier VUS hybride de Lexus ainsi que le premier moteur V8 hybride de la gamme. Et c’est au Canada que l’on assemble le multisegment RX qui, depuis 1999, est un leader dans la catégorie.
Des modèles renouvelés
Pour souligner ce 35e anniversaire, Lexus a convié un groupe de journalistes à parcourir les routes de la région de Charlevoix au volant de l’un des VUS de sa gamme. Au total, six modèles différents étaient offerts en essai routier pour des randonnées de plus ou moins longue distance dans les environs de Baie-Saint-Paul. Un court circuit hors route avait aussi été aménagé pour tester les capacités des véhicules.
Alors que les petits VUS comme le UX, le NX, le RX ou même l’électrique RZ n’affichent aucun changement pour la nouvelle année, c’est dans le grand format que Lexus frappe fort en 2025.
Le GX, cousin proche du nouveau Toyota Land Cruiser, marie le luxe traditionnel de Lexus aux capacités particulières des aventuriers les plus féroces. En quelques mots, si, sur la route, il s’avère d’une grande douceur et d’un remarquable confort, il devient littéralement impossible à prendre en défaut en hors route, du moins sur le petit circuit auquel nous avions accès.
En pente abrupte, son rouage 4 roues motrices à gammes réglables a fait la démonstration de sa puissante adhérence. Le système d’aide à la descente a lui aussi joué un rôle important, limitant la vitesse à 9 km/h peu importe l’inclinaison. Enfin, la présence de différentiels verrouillables a permis de franchir des espaces plus accidentés, presque sans s’en rendre compte.
Même son de cloche du côté du LX, plus imposant encore, mais plus luxueux et encore mieux équipé. N’eût été son long empattement qui contribue à un rayon de braquage plus exigeant, le LX aurait lui aussi pu franchir tous les obstacles sans même ralentir.
Pourquoi parler de ces deux véhicules? Parce qu’ils sont la preuve que Lexus a non seulement maîtrisé l’art de l’assemblage précis et du confort, mais il est aussi passé maître dans la conception de véhicules hors route. Même si, soyons honnêtes, à plus de 100 000 $, rares seront les conducteurs qui s’aventureront dans les sentiers avec ce genre de mastodonte.
Lexus, avec ses 35 ans en sol canadien, a donc fait la preuve de sa pertinence et de sa capacité à développer des modèles qui plaisent aux conducteurs. Reste à voir maintenant ce que l’avenir réserve à la marque. Mais ça, ce sera l’objet d’un autre chapitre dans le livre anniversaire de la compagnie au Canada.
Petite note : l’événement 35e anniversaire a pris le départ à l’Hôtel de glace de Québec, un lieu incontournable à visiter et à découvrir si vous en avez l’occasion. On y a aussi tenu un concours de sculptures sur glace pour le plus beau logo Lexus. Un seul commentaire : je n’ai pas gagné. Je ne changerai donc pas de métier!
