15 mai 2025 - 03:00
Arts visuels
Une peinture monumentale pour Arianne Beaurivage Jobin
Par: Maxime Prévost Durand
L’artiste maskoutaine Arianne Beaurivage Jobin, devant l’œuvre « Renaissance en 4 » qu’elle a réalisée pour son frère. Photo Karine Langelier
L’artiste maskoutaine Arianne Beaurivage Jobin, devant l’œuvre « Renaissance en 4 » qu’elle a réalisée pour son frère. Photo Karine Langelier
Pendant près de quatre ans, Arianne Beaurivage Jobin s’est consacrée à un projet artistique d’envergure : une œuvre monumentale qui regroupe une douzaine de toiles à la manière d’une mosaïque et qui retrace des moments importants de la vie de son frère, Mathieu Lamoureux.

Appelée « Renaissance en 4 », cette pièce unique est imposante. Une fois toutes les toiles rassemblées pour former l’œuvre, celle-ci affiche une hauteur de 12 pieds et une largeur de 9 pieds.

« Mon frère avait un grand mur blanc dans la maison qu’il venait de construire et il voulait que je le remplisse avec une œuvre que j’allais créer », raconte celle qui signe ses œuvres sous le nom d’artiste Beauvabin.

L’œuvre tire son inspiration d’une ville asiatique, une région du monde que son frère affectionne particulièrement. À travers la scène, différents symboles racontant son parcours y sont insérés : des chiffres significatifs à ses yeux, des personnages familiers, des dessins rappelant ses tatouages et même le nom des différents groupes de musique avec lesquels il a joué.

« Chaque élément constitue une part intime de son histoire, de ses souvenirs, de ses rêves et de ses ambitions », explique la peintre maskoutaine.

Son frère, c’est Mathieu Lamoureux. Il fait notamment partie du groupe pop punk Untitled/1 aux côtés d’Isabelle Desjardins (l’ancienne VJ à MusiquePlus) et des Maskoutains Nicolas Prince, Mathieu Dumont et Alexandre Chouinard.

« À la base, le projet ne devait pas être aussi élaboré, affirme Arianne. C’était censé être un projet plus brut, de style bande dessinée, mais quand on a vu l’œuvre accrochée au mur à l’étape du croquis, on s’est dit qu’on pourrait la pousser plus loin. »

La Maskoutaine estime avoir consacré un peu plus de 600 heures de travail pour la réalisation de cette œuvre menée par un processus à main levée et peinte à l’huile. Il s’agit de loin du projet le plus important qu’elle a réalisé en tant qu’artiste.

« C’est la première fois que je faisais une mosaïque, mais ce ne sera sûrement pas la dernière parce que j’ai vraiment aimé la faire », soutient-elle.

Son parcours

Plus jeune, Arianne Beaurivage Jobin a suivi des cours à l’École des beaux-arts de Saint-Hyacinthe pendant 11 ans. Elle y a appris les techniques de peinture à l’huile inspirées de celles des grands maîtres, avec les jeux de perspectives et d’ombres et de lumières. Puis, pendant quelques années, elle n’a plus touché à ses pinceaux alors qu’elle entamait sa carrière dans le milieu de la santé.

Un cadeau de son copain, qui lui a offert un chevalet, l’a toutefois amenée à renouer avec cette passion qu’elle avait mise en veilleuse.

Entre le travail et la vie de famille, la mère de deux jeunes enfants s’offre donc des moments de solitude pour créer des toiles.

« La peinture, c’est ma zone de confort et mon havre de paix », affirme-t-elle.

Dans les dernières années, elle a peint des dizaines d’œuvres. Elle en a d’ailleurs présenté quelques-unes lors du Symposium d’art des Galeries St-Hyacinthe l’an dernier, où elle avait reçu un prix coup de cœur du public.

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