Cette fois, le chanteur américain sera entouré de deux musiciens sur scène, tous deux québécois. On trouvera à ses côtés Gabriella, une artiste multi- instrumentiste (violon, mandoline et piano) qui mène aussi une carrière solo, et John Anthony Gagnon-Robinette, un guitariste qui est aussi membre de Kaïn.
Avec cette formule, Dave Fenley offre une perspective différente de ses chansons, que le public avait découvertes en formule acoustique lors de sa première tournée, en plus de dévoiler quelques pièces inédites.
« J’ai un nouvel album qui va paraître plus tard cette année, mais il n’est pas encore tout à fait prêt. Je voulais quand même faire quelque chose de plus gros au Québec d’ici là », a affirmé Dave Fenley en entrevue avec LE COURRIER en parlant de ce spectacle.
« Lors de la première tournée, je voulais que les gens puissent apprendre à me connaître, poursuit-il. Je m’assoyais sur un tabouret, je racontais des histoires entre les chansons et je laissais les spectateurs me connaître. Avec ce nouveau spectacle, l’idée était de rendre le show plus gros et plus énergique. »
En plus de faire les chansons préférées du public, comme ses incontournables « Stuck On You » et « Grandpa », le chanteur américain s’est donné le défi de chanter au moins un morceau en français dans le cadre de cette tournée. Et pas n’importe lequel. Il a choisi d’interpréter « Une chance qu’on s’a », le classique de Jean-Pierre Ferland.
« Pour moi, c’était très important [d’intégrer une chanson en français]. J’ai vu des gens qui essayaient tellement fort de communiquer avec moi en anglais parce qu’ils veulent me dire à quel point ma musique veut dire quelque chose pour eux. Je n’ai pas encore les mots [en français] pour parler de façon éloquente pour leur dire la même chose, mais je peux le faire à travers une chanson. Je peux montrer l’affection que j’ai pour eux de cette manière », a-t-il soutenu.
Dave Fenley a ajouté une autre nouveauté pour le moins originale à cette tournée. À chacun de ses spectacles, le public est invité à voter pour sa chanson préférée sur le site de l’artiste. Puis, les deux chansons les plus demandées, qui ne font pas déjà partie du spectacle, il les jouera en formule acoustique intime en allant rencontrer les gens dans le hall de la salle après le spectacle. Une façon pour lui de remercier le public de s’être déplacé.
« Les gens disent souvent que je suis généreux, mais ça va des deux côtés. Les gens ici ont tellement été généreux à mon égard et m’ont fait sentir cette connexion spéciale [qui s’est développée] », a-t-il partagé.
Après des années passées à tenter de percer aux États-Unis, notamment à travers des concours comme The Voice et America’s Got Talent, Dave Fenley ne sait que trop bien que le succès peut rapidement devenir éphémère. Mais au Québec, ça semble différent pour lui. À un tel point qu’il regarde sérieusement pour y trouver une résidence, sans doute en Montérégie, a-t-il même avancé.
« Je traite chaque jour comme une bénédiction parce qu’on ne sait jamais quand ça va s’arrêter », a-t-il mentionné.
En plus de son passage à Saint-Hyacinthe le 22 mai, Dave Fenley reviendra à la salle Desjardins du Centre des arts Juliette- Lassonde cet automne, le 28 novembre, dans le cadre d’une supplémentaire.