Un premier citoyen s’inquiétait de la présence possible de PFAS (contaminants éternels) dans la rivière Mawcook (tributaire de la rivière Noire qui se jette à son tour dans la Yamaska). Ces contaminants pourraient possiblement provenir du lixiviat généré par un site d’enfouissement en amont. Le lendemain, un article publié dans La Voix de l’Est soulevait la problématique des PFAS dans l’eau de puits environnant le site d’enfouissement.
Il est important de prévenir la contamination de l’eau à la source, car aucune usine de filtration municipale ne peut enlever ces produits chimiques de notre eau potable. Comme l’article fait mention qu’une députée de l’opposition se prépare à déposer un projet de loi à ce sujet, cela rappelle que les citoyens en collaboration avec les élus locaux doivent faire pression sur le ministère de l’Environnement pour que des situations inacceptables soient rectifiées. Le vendredi 23 mai, un autre article allait dans le même sens.
Un deuxième citoyen s’inquiétait de la carence d’échantillons destinés à une analyse par un laboratoire que l’usine de biométhanisation CTBM de Saint-Pie fournit au ministère de l’Environnement. Quotidiennement, cette usine rejette des milliers de litres d’eaux usées dans le ruisseau des Glaises (lui aussi tributaire de la rivière Noire). Cette usine fait un travail utile, mais il faut plus de rigueur dans la façon de gérer la contamination de ses eaux usées. Encore une fois, avec l’aide de citoyens et d’élus locaux, il faut pousser dans le dos du ministère de l’Environnement pour que ce ministère fasse correctement son travail.
Même si cela n’a pas été évoqué durant la réunion de la MRC, un autre dossier régional a attiré notre attention. Le samedi 24 mai, au réseau de nouvelles LCN, on faisait état de possiblement 674 mini dépôts sauvages de déchets de construction en Montérégie. Le commentateur politique Thomas Mulcair (et ancien ministre de l’Environnement du Québec) qualifie la situation de scandaleuse. On peut s’informer de cette situation en lisant l’article du Journal de Montréal du 24 mai intitulé « La poubelle du Québec : une partie de la Montérégie est devenue un vrai dépotoir de déchets de construction » . Encore une fois, il faut souligner la nécessaire collaboration entre les citoyens, les élus locaux et les médias pour amener le ministère de l’Environnement à faire son travail correctement.
Gérard Montpetit, La Présentation, membre du CCCPEM
