Les policiers du poste de la MRC des Maskoutains de la Sûreté du Québec (SQ) sont néanmoins intervenus. Le propriétaire de l’animal a été rencontré à la suite de l’événement. Selon la SQ, il ne s’agit pas d’une personne ayant déjà été impliquée dans des dossiers similaires. Elle recevra malgré tout deux constats d’infraction, en vertu de la réglementation municipale, notamment pour avoir laissé son chien errer et en étant le propriétaire d’un chien ayant mordu une personne. Selon le directeur général de la Société protectrice des animaux de Drummond (SPAD), Philippe Labonté, l’amende minimale prévue pour un chien en liberté est de 500 $.
D’ailleurs, la SPAD s’est chargée de la pré-évaluation de l’animal et un vétérinaire comportementaliste procédera à l’évaluation finale d’ici quelques semaines. Entre-temps, puisqu’il ne s’agissait pas d’une attaque d’une grande gravité, le chiot demeure chez son propriétaire, mais ce dernier doit respecter certaines conditions très strictes quant à sa garde. M. Labonté n’a pas pu les détailler précisément pour ce dossier, mais il peut s’agir notamment de ne pas se rendre avec le chiot sur le terrain de l’école ou de lui faire porter une muselière.
D’autres amendes seront données si les conditions ne sont pas respectées. Une fois l’évaluation terminée, un degré de dangerosité sera établi. Le propriétaire recevra alors de la part de la SPAD et de la Ville de Saint-Hyacinthe une ordonnance faisant état des nouvelles exigences plus spécifiques à respecter. Il pourrait être question notamment de faire installer une puce sur le chiot pour le localiser en tout temps et de le faire stériliser si ce n’est pas déjà fait.