Elle a tout d’abord lancé sa carrière dans les Forces armées canadiennes où elle a passé 10 ans. Lorsqu’elle a rencontré son mari, elle s’est impliquée dans le développement de son entreprise Les Armoires Cordeau, sur le Rang de la Pointe-du-Jour à Saint-Hyacinthe, pendant près de 11 ans en plus d’être derrière la boutique La Boîte à savons.
Son chemin l’a finalement menée à la direction générale de Saint-Barnabé-Sud et de Saint-Antoine-sur-Richelieu. Elle a aussi occupé le poste de codirectrice générale de la Régie intermunicipale de sécurité incendie de la Vallée-du- Richelieu de 2019 à décembre 2024.
Ayant trempé dans l’administration municipale pendant 10 ans, elle dit avoir toujours aspiré à la politique municipale. « Il ne faut pas tomber dans le piège de dire que je connais tout en administration municipale, surtout que j’étais directrice de plus petites municipalités. Je sais départager les rôles. Une conseillère municipale a un rôle stratégique et politique. Mon expérience me permet de poser des questions, mais je ne veux pas être un boulet pour la Municipalité en remettant tout en question », affirme-t-elle.
Elle est présidente du Jardin Daniel A. Séguin et administratrice de la Caisse Desjardins de Saint-Hyacinthe. Dans le passé, elle a, entre autres, siégé au conseil d’administration de l’Association des gestionnaires financiers municipaux du Québec, au Club Optimiste de Saint- Thomas-d’Aquin et de Douville.
Sylvie Gosselin lorgne déjà une place sur quelques comités à la Ville de Saint-Hyacinthe comme le comité de sécurité incendie et civile. « Je serai une conseillère bien préparée et impliquée dans les comités, à l’écoute et qui prône la collaboration. Je n’aime pas la chicane, même si je n’ai pas peur de dire quand je suis en désaccord avec une décision lorsque tout le monde est en faveur. Chacun a droit à son opinion, mais quand la décision est prise, je deviens solidaire », mentionne-t-elle.
L’un des dossiers qui l’interpellent est celui concernant l’éventuelle fermeture de la caserne de pompier de Saint- Thomas-d’Aquin, dont les premiers détails ont été dévoilés dans le Programme triennal d’immobilisations 2025-2027. « Ça me titille. Il faut s’assurer de bien comprendre les enjeux et de bien mesurer la portée de cette décision. Jusqu’à quel point cette caserne a besoin d’être rénovée? »
Plusieurs questions se poseront sur l’aménagement du district Saint- Thomas-d’Aquin comme celles entourant l’avenir de l’église ciblée par une offre d’achat du Groupe Marcil. Pour le moment, la Ville de Saint-Hyacinthe maintient un zonage institutionnel.
« Qu’est-ce qu’on fait de ce terrain? Ce n’est pas assez grand pour une école. Est-ce que ce sera des logements sociaux? La Ville n’est pas prête à payer des millions, mais on sent que le Diocèse de Saint- Hyacinthe n’est pas prêt à la donner comme cela s’est fait dans d’autres municipalités. Ce sera un beau dossier. »
Mme Gosselin s’inquiète aussi des effets des changements climatiques sur l’aménagement des villes. Elle souhaite s’assurer que les règlements d’urbanisme en prennent compte.
Le conseiller sortant, Guylain Coulombe, a annoncé ne pas se représenter aux élections municipales du 2 novembre. Pour le moment, Denis Cournoyer et Richard Lagacé ont annoncé solliciter un premier mandat dans ce quartier.