14 août 2025 - 03:00
Forum
Des ostrogoths à l’Expo
Par: Le Courrier
La récolte de déchets après une simple petite promenade de quelques minutes près de la rue Blanchet le 3 août au matin. Photo gracieuseté��
La récolte de déchets après une simple petite promenade de quelques minutes près de la rue Blanchet le 3 août au matin. Photo gracieuseté
D’année en année, l’Expo agricole de Saint-Hyacinthe attire de nombreux visiteurs d’un peu partout. D’année en année, il est triste de constater que certains d’entre eux se foutent carrément de ce qu’ils laissent derrière eux (c’est-à-dire des déchets dans les rues). Comme dirait Justin Trudeau, des ostrogoths à l’Expo.

À la fin de l’Expo, le dimanche 3 août au matin, simplement autour de l’accès via la rue Blanchet, une petite promenade de quelques minutes a résulté en une collecte assez impressionnante. Sensiblement la même chose le dimanche précédent. C’est toujours comme ça après les spectacles du vendredi et du samedi soir. Le problème, c’est qu’il n’y a que des poubelles à la sortie du site, aucune sur les coins de rue avoisinants. Pourtant, ce serait simple d’en ajouter quelques-unes, le temps de l’Expo, sur les coins de rue adjacents aux sorties.

Mais le plus désolant, ce sont les petits bracelets que les gens laissent partout. Déjà très présents dans la « récolte » du 3 août, encore la même petite promenade autour de l’accès Blanchet, mais le 6 août, soit trois jours après la fin de l’Expo, a résulté en une collecte de plus de 50 bracelets. C’est pourtant si simple de les jeter dans une poubelle à la sortie ou de les retirer dans l’auto et de les jeter à la poubelle à la maison.

Je crois que tous les accès sont très bien surveillés et que tout le monde à l’Expo a payé son droit d’entrée. Je me pose une question : pourquoi alors ces bracelets? Si non ramassés, ce qui est généralement le cas, ils se retrouveront dans les égouts ou bien déchiquetés par les tondeuses. Le résultat sera le même, ça se retrouvera tôt ou tard dans l’environnement et/ou dans la nappe phréatique.

Dans ces temps où l’on trouve des PFAS et microplastiques dans notre sang, nos reins, notre foie, le placenta, etc., je crois qu’il serait temps d’agir et de changer cette pratique.

Daniel Malenfant, Saint-Hyacinthe

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