La saison débutera le 24 août face aux Élans du Cégep Garneau à Québec et, déjà, le camp d’entraînement confirme que l’équipe dispose d’une profondeur accrue pour atteindre ses ambitions.
À l’aube de cette troisième saison en D1, l’entraîneur-chef Marc-Antoine Côté dresse un constat optimiste. L’effectif comptera près de 28 joueurs, dont 22 ou 23 réguliers. Plusieurs joueurs recrutés évoluent aussi en Ligue1 Québec, le plus haut niveau de compétition au Québec. « En raison de nos bons résultats des dernières années, ça attire des joueurs, ça favorise le recrutement », note l’entraîneur-chef.
Selon lui, l’édition actuelle a un nouvel atout qui manquait lors des deux précédentes saisons. « On a augmenté la qualité sur la profondeur à toutes les positions et c’est ça qui devrait faire la différence », souligne-t-il.
Apprendre des finales perdues
Si les deux premières campagnes se sont conclues par des défaites crève-cœur en finale, l’expérience pourrait devenir une force. « Chaque fois, nous avons pris des avances que nous avons été incapables de conserver. Avec une meilleure profondeur, on croit être en mesure de soutenir le rythme jusqu’à la fin », explique Marc-Antoine Côté.
Les premiers matchs s’annoncent plutôt corsés pour les Lauréats, avec deux longs déplacements à Québec. Recrues comme vétérans devront se préparer en conséquence, car ils n’ont pas le droit à l’erreur. « Les saisons sont courtes. Il ne faut pas trébucher d’entrée de jeu, on doit imposer rapidement ce qu’on veut être comme équipe. »
Pour l’entraîneur, le succès passe par l’intensité et le jeu collectif. « On est une des équipes les plus hargneuses défensivement. Offensivement, tout ce qu’on veut, c’est être l’équipe qui se crée le plus de chances de marquer à chaque match. »
L’expérience des vétérans jouera aussi un grand rôle cette saison. « On sent vraiment les vétérans engagés à passer le message aux plus jeunes de ne pas tomber dans la facilité. Cette maturité pourrait faire la différence dans les moments clés. »
Avec un noyau renforcé, un recrutement de qualité et une expérience désormais bien ancrée, les Lauréats croient plus que jamais en leurs chances de décrocher les grands honneurs. Comme le rappelle leur entraîneur-chef, l’important sera de ne pas brûler les étapes. « On ne peut pas parler de championnat canadien ou de médaille d’or tant qu’on n’a pas gagné le match 1, le match 2, le match 3, etc. »
Qu’on se le dise, les partisans maskoutains auront donc droit à un automne relevé où chaque duel aura son importance.
Par Vincent Larue


