Il faudra surtout tourner les yeux du côté de Rimouski, où la première phase du déménagement dans le nouveau pavillon de médecine vétérinaire sur le campus de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) aura lieu en octobre. Les étudiants au doc- torat, qui étaient formés dans des espaces temporaires, pourront donc enfin profiter de leurs nouveaux locaux dès novembre. La seconde phase du déménagement, dans les autres locaux que les salles de cours, est prévue d’ici la fin de l’année scolaire.
La deuxième cohorte sur trois de 24 étudiants a fait son entrée le 25 août. Rappelons que le but du programme de doctorat décentralisé est que les étudiants terminent leurs trois premières années d’études à Rimouski et complètent les deux dernières années de leur parcours à Saint-Hyacinthe.
« Il y avait une belle fébrilité dans l’air lors de l’accueil. On dirait que les étudiants se connaissaient depuis toujours », a raconté le doyen, David Francoz, qui était de la partie.
Il s’est réjoui que l’intérêt des étudiants pour le campus de Rimouski se fasse de plus en plus sentir. Cette année, ils ont été plus nombreux à indiquer dans leur demande d’admission qu’ils préféraient s’installer là-bas.
La première année du nouveau campus fut aussi un succès. « L’implantation dans le milieu se déroule très bien ainsi que le partenariat avec l’UQAR. Le développement du volet recherche avec l’université est un succès. Nous avons plus de projets sur la table que nous le pensions », a souligné le doyen.
Pour ce qui est du recrutement des enseignants pour l’an prochain, il suit bien son cours. L’embauche du personnel de soutien est aussi presque terminée.
Du côté de Saint-Hyacinthe, le Centre de simulation, en fonction depuis l’hiver, sera utilisé pour la première année scolaire. Un professionnel en technopédagogie a été engagé pour assurer la bonne gestion de ce nouvel espace.
Pour les autres bâtiments qui doivent voir le jour éventuellement, soit le pôle animalier et le refuge, les discussions pour la planification budgétaire se poursuivent avec le gouvernement du Québec et le Cégep de Saint-Hyacinthe, mais le projet ne verra pas le jour avant l’année scolaire 2029-2030. Rappelons qu’il y a un an, David Francoz avait déjà annoncé un report de l’échéancier en raison des dépassements de coûts. En 2022, la Faculté a bénéficié d’un investissement de plus de 63 M$ du gouvernement du Québec pour la modernisation et le réaménagement de ses installations du campus de Saint-Hyacinthe. En incluant le nouveau campus de Rimouski, le provincial a investi environ 100 M$. Le doyen a toutefois voulu se montrer rassurant en soulignant qu’un plan de transition est prévu pour faciliter l’arrivée des premiers étudiants en provenance de Rimouski à la rentrée 2027. De nouvelles opportunités sont sur la table et devraient être dévoilées éventuellement.
À terme, on souhaite former 120 étudiants au doctorat en médecine vétérinaire chaque année, soit 96 à Saint-Hyacinthe et 24 à Rimouski. Cela inclura aussi les étudiants internationaux qui peuvent compléter la moitié de leur quatrième année et leur cinquième année à Saint-Hyacinthe depuis l’hiver 2024 dans le cadre d’un programme de qualification professionnelle en médecine vétérinaire. Un premier étudiant étranger issu de ce programme a d’ailleurs été diplômé ce printemps.
L’année scolaire 2024-2025 a aussi amené une hausse des inscriptions au Certificat en technologie et innocuité des aliments, et David Francoz croit que la tendance se maintiendra cette année. Cela s’explique par les révisions récentes au programme qui en font une formation encore plus bénéfique pour le milieu alimentaire.


        
        
            
  
                         
                                