C’est grâce à la réalisation d’ateliers immersifs avec les consommateurs, qui traiteront de différentes catégories d’emballages et de produits alimentaires, que l’équipe du Centre HUMAMI viendra capter leurs perceptions selon les contextes d’achats et d’utilisations en plus de permettre une réflexion plus globale sur les critères qui pourraient leur permettre de faire de meilleurs choix face à la multiplication des types d’emballages alimentaires en magasin. Les données qualitatives recueillies serviront à produire des outils pour les entreprises et les acteurs œuvrant en emballage.
« Très conscientisés, les consommateurs souhaitent plus que jamais faire de bons choix environnementaux. Toutefois, pour favoriser leur adhésion envers un nouvel emballage, vaut mieux aussi y inclure des facteurs clés selon la catégorie des produits, l’importance de conserver les qualités organoleptiques des aliments, la praticité d’ouverture et l’aspect refermable, la consommation sur la route ou l’intérêt envers les formats en portion, etc. Que ce soit à l’achat ou à l’utilisation, le produit et son emballage forment un tout qui conduit au niveau d’appréciation et de satisfaction des utilisateurs qui seront incités à acheter de nouveau le produit. Ce projet permettra d’orienter l’industrie sur les besoins et les intérêts des consommateurs pour adapter la proposition d’emballages des entreprises et se démarquer de la compétition. Des motivations à la fois environnementales et stratégiques pour les entreprises innovantes! », a affirmé Sophie Vincent, directrice du Centre HUMAMI.
Reconnaître l’emballage comme outil stratégique pour les entreprises
Le Centre Humami a expliqué que les entreprises québécoises sont présentement appelées à revoir leurs emballages afin de répondre à différentes obligations et règlementations. Il a mentionné que puisque l’emballage fait partie intégrante de la satisfaction des consommateurs, les modifications apportées par les entreprises peuvent également les distinguer face à d’autres produits d’une même catégorie. Les grandes entreprises d’ailleurs utilisent régulièrement le changement d’emballages comme des occasions de valorisation de leur marque.
Grâce à ce projet, le Centre HUMAMI souhaite bonifier l’accès des entreprises d’ici aux préoccupations des consommateurs au-delà des sondages et des constats quantitatifs habituels, pour mieux les guider à prendre des décisions stratégiques. Pour certaines entreprises, les résultats de ce projet s’intégreront dans leurs réflexions actuelles afin que les efforts investis soient encore plus gagnants. Pour d’autres, les constats pourront servir d’éveil afin de mobiliser un plus grand nombre d’entreprises à emboîter le pas vers l’écoconception de leurs emballages.
Ce programme est administré par le Fonds d’action québécois pour le développement durable (FAQDD) et appuyé financièrement par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ).
« En alimentation, l’emballage peut avoir plusieurs fonctions en lien avec la durée de vie, la salubrité et l’innocuité des aliments, mais aussi, le marketing. L’idée d’intégrer les attentes et perceptions des consommateurs dans la transition vers des emballages plus écoresponsables est une voie innovante et prometteuse pour aider les entreprises dans cette importante transition », a déclaré Nicolas Girard, directeur général du Fonds d’action québécois pour le développement durable.
« Je suis heureux de cet appui qui permettra d’accompagner les entreprises dans leur transition vers l’écoconception de contenants et d’emballages alimentaires. Elles ajoutent de la valeur à leurs produits tout en saisissant une occasion de répondre aux attentes des consommateurs », a déclaré André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec.


