Dans ce spectacle à déploiement, le duo passe en revue des morceaux marquants de certains des plus grands noms de la musique country d’ici et d’ailleurs, de la famille Daraîche à Patrick Norman et Renée Martel, en passant par Garth Brooks, Johnny Cash, Brad Paisley et Dolly Parton.
Dans leur carrière, les deux interprètes ont eu l’occasion de côtoyer la plupart de leurs idoles québécoises, dont Renée Martel, qui a laissé une grande empreinte sur chacun d’eux. Annie Blanchard se souvient d’ailleurs avec précision de la dernière discussion qu’elle a eue avec celle que l’on surnommait la cowgirl dorée, à peine trois jours avant son décès.
« Elle m’a dit : ma petite chérie, continuez toujours de faire rayonner la belle musique country de nos racines. Elle était fière de savoir qu’on faisait ses chansons dans nos spectacles respectifs. C’est une mission qu’on s’est donnée, Maxime et moi, de faire rayonner leur musique. Aujourd’hui, Renée n’est plus là pour les faire ses chansons. Si on peut être les artistes qui vont continuer de la chanter, c’est ça qu’on veut faire. Et les gens sont tellement heureux de réentendre les chansons de Renée. »
La voix de Renée Martel se glisse même dans le spectacle le temps d’une chanson, intitulée « Si tu le croises un jour ».
« Maxime avait écrit cette chanson qu’il a faite en duo avec Renée en hommage à son père, raconte Annie Blanchard. On n’a jamais eu la chance de la faire en trio, mais quand on est arrivés en studio [pour enregistrer l’album Le country de nos idoles], Maxime m’a dit qu’il aimerait qu’on la fasse ensemble et on est allés chercher la voix de Renée pour la remettre sur cette chanson. Dans le spectacle, c’est un moment assez touchant pour les gens. »
Des âmes sœurs musicales
La première fois que Maxime Landry et Annie Blanchard ont chanté ensemble, c’était justement à l’invitation de Renée Martel dans le cadre d’un spectacle-hommage dédié à Willie Lamothe au festival western de Saint-Tite. Ce soir-là, la magie a opéré pour la première fois.
« Ça avait été un moment marquant pour nous », se remémore Annie Blanchard. « Ce soir-là a changé nos vies, si on veut. Il y a un déclic qui s’est fait », ajoute Maxime Landry.
En duo, ils avaient chanté la pièce « Ensemble pour la vie » du mythique chanteur maskoutain. Sans le savoir, le titre du morceau qu’ils chantaient allait teinter leur destinée. Au fil des années, ils sont devenus d’inséparables âmes sœurs musicales.
« On a eu la chance de chanter avec plein de monde au fil du temps. C’est le fun de faire des duos, il y a toujours quelque chose de magique qui se passe, mais avec Annie, c’est comme si on avait chanté ensemble toute notre vie, partage Maxime Landry en parlant de sa complicité avec la chanteuse acadienne. On fait juste se regarder et on sait tout de suite que, par exemple, il faudrait que je tombe en harmonie parce que ça va être trop haut pour moi, et on fait le switch naturellement. Ce n’est pas avec tout le monde que ça clique autant. Nos voix vont bien ensemble et se complètent bien. »
Cette complicité les a également amenés à enregistrer un album de chansons originales, intitulé À bon port, qui est paru plus tôt cette année.
« On est déjà en train d’imaginer la suite et l’album suivant. De mon côté, je ne me vois plus travailler tout seul, même si je continue à avoir des shows en solo. Il me manque ma moitié, une partie de moi, sinon. Notre amitié grandit aussi au fil des années et ça se ressent sur scène, je crois », conclut Maxime Landry.


