Ce corridor prendrait appui sur les anciennes emprises ferroviaires connues sous le nom d’Embranchement Saint-Guillaume 1 et 2 ainsi que l’Embranchement Stanbridge, dont l’Office des transports du Canada procède actuellement à l’évaluation marchande.
Ce tracé comprendrait environ 25 km dans la MRC des Maskoutains, 19 km dans celle de Rouville et 25 km dans Brome- Missisquoi. Les trois MRC pressent le gouvernement, et plus particulièrement le ministère des Transports et de la Mobilité durable, d’analyser dès maintenant divers scénarios afin d’être prêts à agir dès que la valeur de ces infrastructures sera établie.
Un projet porteur de retombées
Selon les trois MRC, ce projet permettrait de relier plus de 250 000 personnes dans un rayon de 40 km en comblant un maillon manquant des réseaux cyclables de la Montérégie et de l’Estrie. Il stimulerait le cyclotourisme et l’agrotourisme, véritables moteurs économiques pour ces régions, en générant des retombées directes pour les commerces, les producteurs et les attraits locaux. Il favoriserait aussi la mobilité active en offrant une alternative sécuritaire et accessible, tout en contribuant à réduire les gaz à effet de serre. Enfin, il renforcerait l’image de la Montérégie et de l’Estrie comme destinations cyclables de premier plan, en reliant sept municipalités et deux régions administratives par un axe nord-sud structurant et sécuritaire.
Trois préfets engagés
« Ce corridor est essentiel pour relier nos territoires entre eux et au reste de la Montérégie. Actuellement, la MRC des Maskoutains n’a aucune connexion cyclable directe avec les réseaux régionaux. Ce projet permettrait enfin de désenclaver notre MRC et offrirait aux citoyens un réseau structurant et sécuritaire, en plus d’inciter les cyclistes d’ailleurs à venir découvrir notre magnifique région », a affirmé Simon Giard, préfet de la MRC des Maskoutains. « Ce projet représente bien plus qu’une simple piste cyclable : c’est un investissement dans la qualité de vie de nos citoyens et dans l’avenir durable de notre région. À la MRC de Rouville, nous croyons fermement que cette initiative sera un moteur d’attractivité et de fierté pour l’ensemble de nos communautés. C’est aussi une belle occasion de faire découvrir nos paysages, nos producteurs et nos attraits locaux à des visiteurs d’un peu partout », a ajouté Denis Paquin, préfet de la MRC de Rouville.
« L’occasion qui s’offre à nous est unique et ne se reproduira pas. Avec ce corridor, nous pourrions enfin offrir à la population un lien sécuritaire et structurant, tout en mettant en valeur les paysages et attraits de Brome-Missisquoi, dont la Route des vins. C’est un geste durable qui profitera autant aux citoyens qu’au dynamisme touristique de notre région », a conclu Patrick Melchior, préfet de la MRC de Brome-Missisquoi.
