« Il reste beaucoup de choses commencées qui méritent qu’on y mette de l’énergie pour les terminer. Avec mon expérience, je suis capable de les mener à terme », affirme le candidat.

Étant lui-même artiste, il s’implique particulièrement dans le milieu des arts, notamment au Conseil de la culture de Saint-Hyacinthe, au Centre des arts Juliette-Lassonde et à la galerie 1855. Il a aussi mis sur pied le festival La ruelle vers l’art.

Il a participé à la rédaction de la politique citoyenne et à l’organisation modeste des fêtes du 375e anniversaire de Saint-Hyacinthe. Il siège au Comité habitation de la MRC des Maskoutains et à la Table de concertation solidarité itinérance maskoutaine.

Il s’est toujours fait un devoir de défendre les plus vulnérables. Il croit donc que l’une de ses forces est de rassembler les organismes communautaires autour d’une même table pour trouver des solutions.

Lorsqu’il a été élu une première fois en 2017, M. Caron se rappelle les quelques services offerts aux itinérants de Saint-Hyacinthe. Aujourd’hui, ceux-ci peuvent compter sur des logements de transition au 100, avenue de la Concorde Nord et au 1621, rue Girouard Ouest, puis sur des logements permanents au 1400, rue Saint-Antoine. Depuis cet été, une maison de chambres pour itinérants a aussi vu le jour sur l’avenue Laframboise.

« On a pris le temps d’être à l’écoute des besoins des organismes. On a réussi à faire une différence. Avec toutes ces mesures, on est plus outillés », mentionne-t-il.

Ce dernier rappelle d’ailleurs que la Ville de Saint-Hyacinthe investit maintenant près de 1 % de son budget pour la création de logements abordables.

Au cours du dernier mandat, l’errance et l’itinérance ont été davantage visibles au centre-ville. « Ce qui était visible, c’était surtout des incivilités. Ce n’était pas nécessairement des itinérants. On parlait plus d’errance. Des interventions ont été faites. Souvent, c’était même des gestes illégaux. On voit déjà une différence. »

Le centre-ville est en pleine transformation, observe-t-il. « On n’a pas le choix de densifier. Il faut encadrer les requalifications pour que les gens qui y vivent déjà puissent encore rester et garder leur qualité de vie. L’important, c’est de favoriser une mixité. »

La Ville de Saint-Hyacinthe adoptera ses nouveaux règlements d’urbanisme au cours de la prochaine année. Selon M. Caron, il sera primordial de s’assurer de maintenir les logements abordables. Il cite en exemple le projet immobilier Le Carré au Christ-Roi qui a nécessité la démolition de plusieurs logements abordables.

« C’était un projet pilote. On a obligé le promoteur à intégrer des logements abordables dans son projet de construction pour compenser la perte de logements avec la démolition des immeubles existants. Ce qu’on va mettre en place [avec nos règlements], personne ne fait ça au Québec. On n’a pas le choix d’aller vers ça, sinon on n’aura pas d’acceptabilité sociale. J’aurais aimé présenter les règlements avant les élections, mais ça n’a pas été possible », poursuit-il.

S’il est élu pour un troisième mandat, il veut s’assurer de poursuivre le programme de revitalisation des façades au-delà de son terme prévu en 2026.

Dans le district Cascades, Jani Barré a confirmé sa candidature au poste de conseillère municipale.