« Je trouve important de garder certains repères, comme celui-ci. Un clocher, c’est un repère géographique. C’est un phare pour différentes raisons. C’est un patrimoine qu’il faut conserver. C’est un peu l’âme de Saint-Joseph », affirme Christian Gagnon, natif du quartier.
La Ville de Saint-Hyacinthe prévoit de démolir l’église, acquise l’année dernière, afin de céder le terrain au CSSSH. Le plan est d’y reconstruire l’école des Passereaux. Le moment où ce bâtiment sera démoli n’a pas encore été déterminé.
Selon le citoyen, la solution serait de réintégrer le clocher dans l’architecture du nouvel immeuble à l’image de ce qui a été réalisé au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM).
« On entend bien votre demande, a répondu le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard. On va la transmettre au Centre de services scolaire. Dans l’entente, on devait démolir l’église, puis le CSSSH devait construire l’école. On va essayer de les sensibiliser. »
Le CSSSH se dit sensible à la préservation du patrimoine et conscient de la valeur historique de certains éléments comme le clocher d’une église.
« Toutefois, compte tenu de l’état de détérioration avancé de cette structure, sa conservation ne peut être envisagée dans l’état actuel. Cela dit, le projet de la nouvelle école en est encore à ses débuts, et l’étape des plans et devis n’a pas été amorcée. Ainsi, la possibilité d’intégrer certains éléments patrimoniaux de l’église dans la conception du futur bâtiment pourra être analysée par l’équipe d’architectes qui sera mandatée pour réaliser les plans », mentionne la porte-parole du CSSSH, Émilie Laramée.
L’organisation vient d’ailleurs d’attribuer les contrats pour élaborer les plans et devis. La firme Héloïse Thibodeau architecte a obtenu un des contrats de service professionnel.