Selon M. Jodoin, depuis l’annonce survenue le 2 novembre, la direction locale de TC Transcontinental est en communication constante avec le syndicat. Les employés seront informés dès qu’une décision aura été prise sur l’avenir de l’usine, au plus tard à la fin janvier.
La solution prônée par l’employeur serait de trouver d’autres contrats d’impression à l’extérieur du Québec. Le président du syndicat croit qu’il y a des possibilités dans le reste du Canada.
Pour ce qui est d’une reconversion de l’usine pour y imprimer autre chose, Jean Jodoin en serait bien heureux, mais il ne croit pas que c’est dans cette direction que se dirige son employeur pour le moment, vu le nombre de ses usines. Rappelons que le Publisac sera remplacé par un feuillet unique combinant les circulaires de plusieurs détaillants et baptisé raddar. Toutefois, l’imprimerie de Saint-Hyacinthe n’est pas équipée technologiquement pour l’imprimer.
Une annonce qui a surpris les employés
La mort du Publisac a semé la consternation parmi les 200 employés. « Nous sommes tous un peu assommés. Nous savons tous que le marché de la circulaire n’est pas en expansion, mais il y a une bonne différence entre la décroissance d’un marché et une annonce comme celle qui vient d’être faite », a déclaré Jean Jodoin.
L’imprimerie du boulevard Casavant Ouest compte 167 employés syndiqués et un total de 200 employés en incluant les employés de bureau non syndiqués.
Selon le syndicat, 4 salariés ont 40 ans et plus d’ancienneté, 22 entre 30 et 40 ans, 45 entre 20 et 30 ans, 36 entre 10 et 20 ans, puis 25 entre 1 et 10 ans, pour un total de 132. À ceux-là s’ajoutent les employés ayant moins d’une année d’expérience.
Ce sont les postes d’empileur et de compagnon pressier/pressier qui comptent le plus d’employés, soit 32 chacun. Le salaire d’un empileur varie de 21 $ à 24 $ l’heure et celui d’un compagnon pressier/pressier de 31,26 $ à 38,23 $ l’heure.