Le 14 mars, la juge Chantal Lamarche, de la Cour supérieure du Québec, a déclaré Yahia Meddah coupable de deux chefs d’outrage au tribunal. Le ressortissant algérien sans papier refuse obstinément de retirer les pancartes arborant des croix gammées et des images de dictateur qui ornent sa résidence de Saint-Barnabé-Sud. Vérification faite hier, les pancartes haineuses y sont toujours, au grand dam de la Municipalité impuissante. On dit souvent que la justice a le bras long, mais dans le cas présent, il ne l’est pas suffisamment. Un prochain chapitre s’écrira le 24 avril alors que les avocats de M. Meddah et de la Municipalité débattront de la peine à imposer. On la souhaite lourde.