Une mauvaise entente vaut mieux qu’un bon procès, dit le dicton. C’est sans doute ce que se sont dit les autorités du Diocèse de Saint-Hyacinthe en acceptant les termes d’un règlement à l’amiable de 9 M$ pour mettre fin à un recours collectif pour des agressions sexuelles commises par le clergé depuis 1940. L’entente survient après des procédures qui se sont étirées sur un peu moins de quatre ans. Une quarantaine de victimes se sont manifestées jusqu’ici et d’autres pourraient s’ajouter. Reste à savoir combien elles se partageront une fois les honoraires des avocats retranchés du montant. La proportion des honoraires devra être soumise à l’approbation du tribunal.