14 mai 2020 - 14:00
Faculté de médecine vétérinaire
Agrément renouvelé avec correctifs mineurs exigés
Par: Jean-Luc Lorry

Pour obtenir la confirmation du renouvellement de son agrément, la Faculté de médecine vétérinaire, située à Saint-Hyacinthe, devra apporter des correctifs mineurs à ses installations. Sur la photo, Dre Christine Theoret, doyenne de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. Photothèque | Le Courrier ©

Pour obtenir la confirmation du renouvellement de son agrément, la Faculté de médecine vétérinaire, située à Saint-Hyacinthe, devra apporter des correctifs mineurs à ses installations. Sur la photo, Dre Christine Theoret, doyenne de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. Photothèque | Le Courrier ©

La Faculté de médecine vétérinaire (FMV) de l’Université de Montréal, dont le campus est situé à Saint-Hyacinthe, devra apporter des correctifs mineurs à ses installations pour se voir confirmer le renouvellement de son agrément par l’American Veterinary Medical Association (AVMA).

Véritable sceau d’excellence, l’agrément permet aux finissants en médecine vétérinaire d’avoir entre les mains un diplôme reconnu à travers le monde.

Du 8 au 12 décembre 2019, une équipe d’évaluation de l’AVMA composée de huit personnes a visité l’ensemble des installations de la Faculté et a rencontré des membres du personnel, du corps enseignant et des étudiants. Avant cette visite planifiée, l’AVMA avait reçu un rapport d’évaluation de l’institution d’enseignement effectué par la FMV, un document d’une centaine de pages nécessitant 18 mois de préparation.

Pour obtenir le renouvellement de l’agrément, la Faculté a été évaluée sur 11 standards qui vont des infrastructures aux finances en passant par la gouvernance et le volet académique. « Tout y passe. Nous devons réussir chacun des standards pour obtenir le renouvellement de notre agrément », indique Christine Theoret, doyenne de la Faculté de médecine vétérinaire, en entrevue au COURRIER.

Lors d’une rencontre tenue à la mi-mars, le Council on Education (COE) de l’AVMA a étudié la demande de renouvellement d’agrément de la FMV en se basant sur le rapport de la Faculté et sur celui de l’équipe d’évaluation.

L’analyse approfondie des deux documents a conduit le COE à accorder le 7 avril à la FMV le statut « Agrément avec une déficience mineure au critère 3 ». Le critère 3 concerne les infrastructures et l’équipement de la Faculté.

« La demande de correctifs de l’AVMA touche uniquement nos installations physiques. Cela n’est pas lié à la qualité de l’enseignement ni à la sécurité des étudiants, du personnel et des animaux », précise Christine Theoret.

La Faculté devra corriger des déficiences en lien avec l’électrification de certaines salles de classe, le désencombrement de différentes salles de l’hôpital des animaux de compagnie et la réfection de certaines zones qui présentent une usure anormale. « Ce sont des correctifs qui peuvent être apportés assez rapidement. Nous disposons d’une année pour les effectuer », mentionne la doyenne.

Dernièrement, la FMV a soumis à l’AVMA son plan de correctifs tel qu’exigé par l’organisme américain. En plus de ces correctifs, la Faculté devra mettre en œuvre le plan directeur de ses infrastructures dont elle a présenté une version préliminaire aux évaluateurs lors de leur visite.

Si les correctifs apportés répondent aux attentes de l’AMVA, la Faculté obtiendra son agrément pour sept ans. Dans le cas contraire, son statut passera à « Agrément sous probation » pour une année supplémentaire, le temps d’apporter les correctifs exigés.

Création d’un nouveau pôle d’enseignement

Le plan directeur des infrastructures de la FMV comprend principalement la création d’un pôle d’enseignement des compétences pratiques vétérinaires.

« Nous sommes à dresser une liste précise de nos besoins. Ce pôle permettra un apprentissage en ligne ainsi que l’installation de laboratoires de simulation avec mannequins et utilisation de la réalité virtuelle », décrit Mme Theoret.

La doyenne nous révèle qu’initialement, c’était les locaux du Centre d’insémination artificielle du Québec (CIAQ), situés à proximité du campus universitaire, qui étaient visés par la Faculté pour y créer ce développement important. Disposé à vendre sa propriété de sept hectares sur la rue Sicotte, le CIAQ avait décidé de faire volteface dans ce dossier. L’entreprise avait privilégié la rénovation de son siège social et l’installation de la division d’embryologie de Boviteq, un centre de recherche et de production d’embryons bovins apparenté au CIAQ.

Pour concrétiser cet ambitieux projet de pôle d’enseignement des compétences pratiques vétérinaires, la FMV espère obtenir la participation financière des deux paliers gouvernementaux, de l’Université de Montréal ainsi que de dons via la campagne de financement organisée par l’institution.

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