15 septembre 2022 - 07:00
Élections provinciales
Alexis Gagné-LeBrun s’attaque aux enjeux reliés au réseau de la santé
Par: Jérémy Bezeau
Le candidat du Parti québécois dans Saint-Hyacinthe, Alexis Gagné-LeBrun, constate qu’il y a un enjeu de médecins de famille à Saint-Hyacinthe. Photothèque | Le Courrier ©

Le candidat du Parti québécois dans Saint-Hyacinthe, Alexis Gagné-LeBrun, constate qu’il y a un enjeu de médecins de famille à Saint-Hyacinthe. Photothèque | Le Courrier ©

Pour la troisième semaine de campagne, le candidat du Parti québécois dans Saint-Hyacinthe, Alexis Gagné-LeBrun, s’attaque aux enjeux reliés au réseau de la santé en présentant des mesures qui, selon lui, auront un effet immédiat. Il est question de prévention, d’accès aux soins et de soins à domicile.

« Une société en santé, où le sport, l’alimentation, les programmes sociaux, mais aussi la réduction des GES sont favorisés, permet de faire des économies à long terme et diminue la pression sur notre système de santé », prône Alexis Gagné-LeBrun.

Le programme en santé du Parti québécois prévoit d’investir 5,5 % du budget de la santé en prévention et pour la santé publique.

Le candidat propose que les CLSC soient la porte d’entrée principale pour recevoir des soins. Selon lui, ces établissements doivent redevenir de véritables cliniques de soins de proximité, accessibles en tout temps. « L’important est de rencontrer un professionnel en santé et pas nécessairement un médecin », déclare le candidat de 41 ans.

Il mentionne également qu’au Centre médical Fusion à Saint-Hyacinthe, quatre médecins de famille ont quitté ou quitteront sous peu. Leurs patients se retrouveront donc sans médecin. Il s’agit d’un enjeu bien réel.

Avec le quart de la population maskoutaine ayant l’âge de la retraite, un virage vers les soins à domicile sera nécessaire pour subvenir aux besoins des aînés qui préfèrent demeurer à la maison le plus longtemps possible, affirme-t-il.

Son parti propose des investissements de 3 milliards par année pour permettre d’offrir entre autres une aide financière qui pourra couvrir une partie des frais de transformation d’une propriété en une maison intergénérationnelle.

« Le réseau public doit devenir le meilleur employeur dans le domaine de la santé au Québec, celui vers qui se tournent les travailleurs et les nouveaux diplômés. Pour ce faire, ça prend de meilleures conditions, de la conciliation travail-famille, des ratios sécuritaires patients/ professionnels, la fin du temps supplémentaire obligatoire et plus d’autonomie professionnelle pour les infirmières et les ambulanciers », conclut Alexis Gagné-LeBrun.

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